Patrick Bruel réplique face aux critiques concernant les prix de son restaurant 5 étoiles : « Vous ne payez que 150 € pour… »
- Auriane Laurent
- 19 août
- 3 min de lecture
Depuis cet été 2025, un nouveau lieu attire les regards à L’Isle-sur-la-Sorgue, ce village déjà si charmant du Vaucluse. Patrick Bruel, chanteur et comédien adoré des Français, a inauguré L’Isle de Leos, un hôtel cinq-étoiles niché dans une ancienne scierie du XIXᵉ siècle entièrement transformée.

On ne parle pas ici d’un simple établissement de luxe, mais d’un cocon imaginé comme une maison provençale élégante, chaleureuse, personnelle. L’artiste y a insufflé sa passion pour le terroir, la culture, la gastronomie — et surtout l’art de vivre du sud. Au cœur de ce projet se trouve La Roue, le restaurant qui suscite déjà la curiosité : qu’est-ce qu’on y mange ? Et surtout… combien cela coûte-t-il d’y déjeuner ou d’y dîner ?
Dans la continuité de son Domaine de Leos, dédié à l’huile d’olive et au vin, Patrick Bruel a voulu créer un lieu global, où le goût et la convivialité priment. Son hôtel compte 49 chambres dont 11 suites, un spa, une piscine, un bar à cocktails et une galerie d’art. Mais La Roue devient rapidement la pièce maîtresse du lieu.
Le nom n’est pas choisi au hasard : il fait écho aux célèbres roues à aubes emblématiques de L’Isle-sur-la-Sorgue. À l’intérieur, l’ambiance est un équilibre parfait entre authenticité et chic discret. Une immense roue sculpturale tourne doucement au centre de la salle, comme un symbole du temps que l’on prend pour savourer. Pierres naturelles, bois brut, baies vitrées donnant sur la Sorgue : tout rappelle la douceur de la Provence. On peut même observer le chef et sa brigade depuis la cuisine ouverte, ce qui ajoute une dimension vivante, un peu théâtrale, à l’expérience.

Côté assiette, la cuisine du chef Yon Masurel se définit par une élégance simple mais exigeante. Les produits viennent du potager biologique du domaine et de producteurs locaux. Huile d’olive, miel, légumes de saison, herbes fraîches : tout est de la région. Pas de chichi inutile, mais des assiettes précises, généreuses, parfumées.
Le midi, La Roue propose une carte accessible — luxe raisonnable : gaspacho de tomates fraîches à 14 €, burrata onctueuse à 16 €, œuf parfait à 15 €, tartare de bœuf Angus à 26 €, dos de cabillaud et polenta crémeuse au picodon à 26 €, ou encore risotto de petit épeautre à 24 €. On ajoute un chariot de desserts maison à 12 € – chaque jour différent, selon l’humeur du chef pâtissier Aurélien Wargny. En résumé, un déjeuner coûte entre 40 et 50 € par personne hors boissons — un prix qui reste abordable, compte tenu du cadre et des produits.

Le soir, l’expérience devient plus gastronomique. Le Menu Cinq Variations à 85 € inclut un amuse-bouche, une entrée, deux plats et un dessert. Pour accompagner, un accord mets & vins est proposé : trois verres pour 28 €, ou quatre verres pour 36 €. Les amateurs de fromage peuvent même ajouter un chariot de fromages affinés pour 19 €. Au total, un dîner complet avec vins peut donc atteindre entre 120 et 150 € par personne, selon les choix. Un tarif élevé mais cohérent avec la promesse d’un moment unique, hors du temps, dans un décor soigné où chaque détail compte.
Plus qu’un restaurant, La Roue incarne une vision : celle d’une Provence moderne, raffinée, mais profondément enracinée dans le terroir. Patrick Bruel, qui possède la propriété voisine depuis 2007, a voulu un lieu à son image : généreux, sincère, élégant sans ostentation. Et le public ne s’y trompe pas : l’adresse est déjà considérée comme incontournable par les amateurs de belles tables.

Déjeuner : entre 40 et 50 € / personne (hors boissons)
Dîner gastronomique : entre 120 et 150 € / personne (avec vins)
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