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Retour sur l’endroit qui a permis à Kendji Girac de passer d’un chanteur nomade à un véritable homme de famille - Essone Maison

  • Émilien Charvoz
  • 8 thg 7
  • 3 phút đọc

Par une nuit d’avril 2024, la vie de Kendji Girac – le chanteur gitan adoré de toute une génération – a failli basculer à jamais. Une dispute violente avec sa compagne Soraya a dégénéré dans leur caravane familiale, se soldant par un coup de feu. Grièvement blessé, Kendji a été hospitalisé d’urgence. Il a survécu, mais en sortant de l’hôpital, ce n’est plus le même homme. Physiquement rétabli, son cœur, lui, restait en miettes.

Un tournant inévitable

Ce drame a secoué la sphère médiatique. Le sourire de Kendji s’était éteint, remplacé par l’ombre d’une détresse profonde.


Mais au fond du chaos, une lumière est apparue. Conscient qu’il ne pouvait plus continuer à vivre comme avant – toujours sur les routes, dans sa caravane, parfois isolé au sein même de sa famille – il a pris une décision radicale : tout recommencer.


C’est Soraya, sa compagne, qui a soufflé la première cette idée d’un renouveau total. Pour reconstruire leur couple, il fallait d’abord reconstruire leur cadre de vie. Finie la vie nomade. Place à une vraie maison, à la stabilité, à la sécurité, à un cocon où chacun pourrait guérir.


Une maison à Essonne, le début d’un nouveau chapitre


Le choix s’est porté sur l’Essonne, une région paisible de l’Île-de-France, ni trop loin de Paris ni trop proche de l’agitation. Là, Kendji et sa famille ont posé leurs valises dans une charmante maison de style traditionnel français, avec ses volets verts, son toit de tuiles rouges, et un grand jardin bucolique.

À l’intérieur, la décoration est douce et chaleureuse : parquet en bois brut, murs aux tons ocre, mobilier épuré à l’élégance vintage. Le salon, baigné de lumière, est devenu le cœur du foyer. Kendji y joue du piano devant une baie vitrée qui s’ouvre sur un parterre de lavande et de roses sauvages.

« Ici, je respire. J’entends les oiseaux le matin, je vois ma fille courir dans l’herbe, et je sais que j’ai fait le bon choix », a confié le chanteur.

Un quotidien apaisé, un Kendji nouveau

Fini les tournées interminables en caravane. Désormais, Kendji commence ses journées en conduisant sa fille Eva Alba à l’école maternelle. Le trajet, simple et paisible, devient un moment de complicité père-fille.


Chaque échange, chaque rire, renforce son ancrage dans cette nouvelle vie.

L’après-midi, quand il ne travaille pas, Kendji se réfugie dans un petit studio aménagé sous les combles. C’est là qu’il compose des ballades gitanes plus intimes, plus profondes. Son album Vivre, sorti en octobre 2024, est né dans cette pièce. Un disque empreint de douleur, mais aussi de renaissance.


Soraya, elle aussi, a trouvé sa place. Discrète mais présente, elle s’occupe de leur foyer et soutient Kendji dans ses projets. Le couple, autrefois au bord de la rupture, semble désormais plus uni que jamais.



Une maison, un symbole de reconstruction

Pour beaucoup, une maison n’est qu’un toit. Pour Kendji, elle est devenue un refuge, une promesse de sérénité. Après des années passées à errer, cette stabilité lui a permis de se reconnecter à l’essentiel : sa famille, sa musique, lui-même.

Il raconte avec émotion comment il a retrouvé le goût de la lecture, du silence, de la lenteur. Et surtout, comment il a cessé de craindre l’immobilité :

« J’ai longtemps cru que rester sur place, c’était stagner. Mais j’ai compris que c’est en m’arrêtant que j’ai vraiment commencé à vivre. »

Une autre maison au Sud, mais un seul vrai foyer


Kendji possède toujours une villa à Sanary-sur-Mer, dans le Sud de la France. Un lieu de vacances qu’il chérit, mais qui n’a plus la même importance.

Aujourd’hui, sa vraie maison, son repère, c’est Essonne. Là où il compose, là où il élève sa fille, là où il aime Soraya, là où il renaît.


De la lumière des projecteurs à la solitude d’une caravane, Kendji Girac a parcouru bien du chemin. Mais c’est dans le calme d’un jardin francilien, au son d’un piano et des rires d’enfant, qu’il a trouvé la paix.

Il ne fuit plus. Il vit. Il remercie. Et tout cela, grâce à une maison simple… et essentielle.

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