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Julien Cohen – De figure populaire de “Affaire conclue” au cœur d’une tempête conjugale et judiciaire

  • Photo du rédacteur: Auriane Laurent
    Auriane Laurent
  • il y a 1 jour
  • 5 min de lecture

Longtemps, le nom de Julien Cohen a évoqué le succès et la sympathie. Brocanteur passionné, sourire franc et regard pétillant, il avait conquis le public de Affaire conclue sur France 2 par son sens du commerce, son humour et sa chaleur humaine.


Mais quelques années après avoir quitté le petit écran pour se consacrer à ses affaires, la vie du célèbre antiquaire semble avoir basculé : entre divorce houleux, fermetures d’entreprise et accusations croisées, il traverse aujourd’hui l’une des périodes les plus sombres de son existence.


Selon Le Parisien, le parquet d’Auxerre a ouvert une enquête préliminaire après le dépôt de plusieurs plaintes visant l’ancien acheteur vedette. Ces plaintes proviendraient d’anciens salariés de l’hôtel-restaurant Le Relais Fleuri, situé à Avallon (Yonne), que Julien Cohen avait racheté en avril 2024, avec l’ambition affichée de « faire revivre un lieu emblématique du tourisme local ».


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Mais à l’été 2025, à peine un an après son acquisition, l’établissement a dû fermer ses portes, sur fond de tensions internes et d’une procédure de divorce explosive avec son épouse Karen Ohana-Cohen, à qui il était marié depuis près de vingt-sept ans.


D’après Closer, « depuis mars, Julien Cohen et Karen Ohana-Cohen traversent une séparation difficile après vingt-sept ans de mariage ». Pour Le Point, ce divorce « s’annonce particulièrement tendu ». L’enjeu ne se limite pas à la rupture sentimentale : les Cohen partageaient plusieurs projets communs, dont la gestion du Relais Fleuri, aujourd’hui au cœur des contentieux.


Toujours selon Closer, « le divorce a entraîné la fermeture et le placement sous redressement judiciaire du Relais Fleuri d’Avallon en septembre ». Certains anciens employés, cités par Le Parisien, évoquent un climat de travail « anxiogène » et un comportement jugé « toxique ».

« J’ai très peur quand il vient, j’ai peur de ses réactions »,confiait l’une d’elles au Parisien.

D’autres ont choisi de saisir le conseil des prud’hommes pour contester leurs conditions de travail et réclamer réparation.


En parallèle, Karen Ohana-Cohen accuse son ex-mari de « menaces, d’intimidations et d’insultes répétées », des faits que plusieurs témoins auraient, selon Le Point, corroborés. Ces accusations ont contribué à nourrir une véritable tempête médiatique, d’autant plus violente que Julien Cohen jouissait jusque-là d’une image de gentleman du petit écran, cultivé et bienveillant.


Pour les anciens fans de Affaire conclue, le contraste est saisissant : l’homme qui débattait avec humour du prix d’un vieux miroir se retrouve aujourd’hui confronté à la justice et à la presse, au milieu d’un ouragan personnel.

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Face à la gravité des accusations, Julien Cohen a décidé de prendre la parole par l’intermédiaire de ses avocats, Maîtres Mourad Battikh et Élodie Quer. Dans un droit de réponse publié par Le Parisien en octobre, il conteste fermement l’ensemble des faits rapportés, rejetant catégoriquement toute forme de violence, qu’elle soit verbale ou physique.


Selon lui, les événements évoqués, notamment ceux du 22 août 2025, se seraient produits lors d’une assemblée générale, au cours de laquelle il aurait lui-même été victime d’agressions, des faits que « plusieurs témoins directs » pourraient, selon ses dires, confirmer.


Julien Cohen dit « regretter profondément la campagne de dénigrement médiatique » dont il se considère la cible et estime que celle-ci s’inscrit dans le cadre d’« une procédure de divorce déjà amplement troublée ».


L’ex-acheteur d’Affaire conclue ne s’est pas contenté de se défendre publiquement. Il a déposé une plainte pour dénonciation calomnieuse contre son ex-femme, affirmant que sa propre plainte pour violences conjugales avait été classée sans suite par le parquet de Paris, faute d’éléments. À ses yeux, cette décision confirme son innocence et démontre « l’absence de preuve tangible ».


De son côté, Le Parisien maintient l’intégralité de ses révélations et précise qu’une enquête, confiée à la gendarmerie d’Avallon, est toujours en cours, visant à éclaircir l’ensemble des plaintes croisées.


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L’affaire Cohen-Ohana révèle à quel point la frontière entre vie personnelle et sphère professionnelle peut se brouiller. Les deux ex-époux, longtemps partenaires dans la vie comme dans les affaires, se livrent désormais à une véritable guerre d’interprétation, chacun accusant l’autre de manipulations et de mensonges.


Dans un article de Le Point, Julien Cohen aurait décrit son ex-épouse comme « une Parisienne oisive » qui « exècre la campagne », sous-entendant qu’elle ne participait pas réellement à la gestion du Relais Fleuri. Karen Ohana-Cohen, pour sa part, affirme détenir 50 % des parts de leurs entreprises et assure avoir été écartée des décisions importantes après la séparation.


Ce jeu d’accusations réciproques, étalé sur la place publique, a profondément terni l’image des deux protagonistes. Mais pour Julien Cohen, le coup est particulièrement rude : l’homme qui prônait l’authenticité et le goût du beau se retrouve désormais perçu comme le héros déchu d’un feuilleton judiciaire.



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Lorsque Julien Cohen avait annoncé la reprise du Relais Fleuri, il parlait avec enthousiasme de « faire de cet hôtel une vitrine du charme bourguignon ». Il promettait de moderniser l’établissement tout en respectant son histoire.


Mais selon Entrevue, dès les premiers mois, les tensions internes ont éclaté : désaccords de gestion, départs en série, pression sur le personnel. Certains ex-employés décrivent un climat “anxiogène” et un management “autoritaire”, d’autres évoquent la “peur d’affronter leurs supérieurs”.


Pour Julien Cohen, ces témoignages relèvent d’une manipulation orchestrée dans le cadre du divorce. « Je suis devenu la cible idéale », confiait-il à son entourage, selon Entrevue. Mais quelles qu’en soient les causes, les conséquences économiques sont bien réelles : le Relais Fleuri a fermé ses portes à la fin de l’été 2025, laissant des dettes importantes et plusieurs employés sur le carreau.


À ce jour, le parquet d’Auxerre poursuit ses investigations. Les plaintes croisées, la complexité du dossier et le retentissement médiatique rendent la procédure particulièrement délicate. Les enquêteurs cherchent à démêler ce qui relève des faits avérés, des malentendus professionnels ou des règlements de comptes conjugaux.


Ni Julien Cohen ni Karen Ohana-Cohen n’ont, pour l’instant, été formellement mis en examen. Chacun campe sur ses positions : lui clame son innocence, elle dit vouloir « faire reconnaître la vérité ».


Dans son analyse, Le Point résume la situation en une phrase :

« Entre tensions judiciaires, accusations publiques et bataille médiatique, Julien Cohen se retrouve au cœur d’une affaire où les frontières entre vie privée et sphère professionnelle sont plus floues que jamais. »
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Il fut un temps où Julien Cohen symbolisait la passion, l’élégance et la réussite à la française. Dans Affaire conclue, il savait déceler la valeur cachée derrière chaque objet, repérer le potentiel dans la poussière d’un grenier. Aujourd’hui, c’est sa propre valeur qui semble scrutée, analysée, jugée, dans une mise aux enchères involontaire de sa vie privée.


Du plateau télé aux couloirs du tribunal, de la lumière des studios à l’ombre des procédures, Julien Cohen affronte la période la plus difficile de sa carrière et de sa vie d’homme. Reste à savoir s’il parviendra à restaurer son image — comme il restaurait jadis les meubles anciens — et à retrouver la confiance d’un public qui l’avait tant apprécié.



L’enquête suit son cours. Et la France observe, partagée entre curiosité, étonnement et une pointe de tristesse devant la chute d’un personnage qu’elle croyait connaître.


 
 
 

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