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Serge Lama ouvre les portes de sa maison du Perche où il profite d’une retraite paisible avec sa femme Luana Santonino

  • Photo du rédacteur: Pierre Howard
    Pierre Howard
  • 26 nov.
  • 3 min de lecture

À 82 ans, Serge Lama semble avoir trouvé le refuge idéal pour savourer une retraite bien méritée : une maison chaleureuse nichée dans le Perche, région verdoyante qui épouse parfaitement son désir de tranquillité et de douceur. Loin des lumières de la scène et des obligations d’une carrière impressionnante qui aura marqué plusieurs générations, l’artiste profite aujourd’hui d’un quotidien plus simple, construit autour de moments précieux, de souvenirs et d’un lien profond avec la nature. C’est là, entouré de ses proches et aux côtés de son épouse, Luana Santonino, qu’il écrit désormais le chapitre le plus intime de sa vie.



Serge Lama n’a jamais caché son attachement à ce coin de campagne situé dans la petite commune de Romilly-du-Perche, au nord du Loir-et-Cher. Alors que certains artistes préfèrent les maisons en bord de mer ou les villas lumineuses du sud, lui a choisi la modestie des chemins boisés, la sérénité des paysages ruraux et la proximité des habitants qui l’accueillent toujours avec bienveillance. Depuis qu’il a annoncé, en 2022, mettre un terme à sa carrière, ce havre de paix est devenu son repère essentiel. En février 2023, il recevait encore un hommage émouvant : un trophée d’honneur remis par Calogero, un cadeau symbolique pour ses 80 ans. Ce jour-là, devant un public debout, ému aux larmes, il déclarait : "Je suis très ému, car c’est peut-être la dernière fois ce soir que je vois un public m’acclamer debout. Et c’est certainement la dernière fois puisque, vous le savez, j’arrête les frais, mon corps ne peut plus suivre. Je ne veux pas chanter assis". Une phrase sincère, prononcée sans amertume, qui résonne encore dans le cœur de ses admirateurs.



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Dans cette maison du Perche, chaque mur, chaque objet, chaque recoin raconte un pan de sa vie. Longtemps, il y venait déjà pour fuir l’agitation parisienne, notamment lorsqu’il partageait encore sa vie avec Michèle Chauvier, son épouse durant de nombreuses années. Ce lieu, devenu un véritable sanctuaire, a accompagné leurs moments de complicité, leurs retrouvailles et leurs silences. C’est aussi là que s’est joué l’un des épisodes les plus douloureux de l’existence de l’artiste. En 2016, Michèle Chauvier y est retrouvée morte, victime d’un AVC. Même s’ils vivaient séparément au moment du drame, les liens entre eux n’avaient jamais vraiment été rompus. Il la décrivait comme "sa femme, sa mère, sa sœur et sa meilleure amie", un ensemble d’attaches rares et profondes qui dépassaient le simple cadre d’un mariage.



Cette maison est donc chargée de souvenirs, parfois lumineux, parfois plus lourds. Pourtant, Serge Lama n’a jamais envisagé de s’en éloigner. Ce lieu représente une part indissociable de son identité, et il continue d’y puiser une force particulière. En 2017, il avait même accepté de dévoiler une part de son intimité en ouvrant les portes de la maison à l’émission "Emmenez-moi" sur France 3. Les téléspectateurs avaient alors découvert un homme différent, apaisé, vivant au rythme des saisons, des promenades et des souvenirs qui remplissent chaque pièce.


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Aujourd’hui, avec Luana Santonino, sa compagne devenue son épouse malgré leurs 35 ans d’écart, l’équilibre semble parfaitement trouvé. Entre la douceur du Perche et l’effervescence plus discrète de son appartement parisien situé près des Invalides, acquis dès 1976, le couple jongle entre deux univers complémentaires. L’appartement parisien, décoré avec soin, abrite une impressionnante bibliothèque et un fauteuil Charles Eames qui témoigne du goût raffiné de l’artiste. Mais c’est à la campagne qu’il s’accorde ses plus belles respirations.



Il apprécie particulièrement la terrasse d’un petit café à La Ville-aux-Clercs, où il aime s’arrêter pour discuter, observer les passants ou simplement profiter du soleil. Les habitants du village, fiers de compter parmi eux une figure si emblématique, louent sa gentillesse, sa simplicité et son respect pour les traditions locales. Toujours accessible, Serge Lama ne refuse jamais un échange, un sourire ou quelques mots attentionnés.



Entre Paris et le Perche, le couple a trouvé une harmonie douce, une manière équilibrée de profiter du quotidien sans renoncer ni au calme ni à l’inspiration. Serge Lama, aujourd’hui retiré des scènes qui l’ont rendu célèbre, continue de transmettre une énergie tendre, une sensibilité intacte et un amour profond pour la vie, dans ce qu’elle a de plus simple et de plus vrai. Sa maison du Perche est bien plus qu’un lieu : c’est un refuge, une mémoire et un symbole d’apaisement pour un artiste qui a tant donné au public.



 
 
 

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