top of page
Thủ công giấy

Faut-il vraiment bannir le sucre pour perdre du poids ?

  • Photo du rédacteur: Pierre Howard
    Pierre Howard
  • 11 sept.
  • 3 min de lecture

À chaque rentrée, un même rituel s’installe : après les excès estivaux, nombreux sont ceux qui ressentent le besoin d’alléger leur assiette et de retrouver des habitudes plus saines. Les magazines, les réseaux sociaux et les conversations entre amis regorgent alors de conseils pour “détoxifier” son organisme, améliorer sa silhouette ou simplement retrouver énergie et vitalité. Dans cette quête de renouveau, une idée revient souvent : celle de supprimer totalement les glucides, communément appelés “sucres”, de son alimentation. Mais une telle approche est-elle vraiment la clé pour perdre du poids et rester en bonne santé ?


ree

Pour beaucoup, les glucides sont devenus des ennemis à éviter. Pâtes, riz, pain, pommes de terre, voire même les légumineuses sont parfois bannis des menus dès lors qu’un objectif minceur se dessine. Pourtant, derrière ce mot générique “glucides” se cache une réalité bien plus nuancée. Il regroupe à la fois les sucres simples que l’on retrouve dans les boissons sucrées, les pâtisseries ou les produits ultra-transformés, et les glucides complexes présents dans des aliments bruts comme les céréales complètes, les légumes secs ou encore certains tubercules. C’est justement cette confusion qui amène à des régimes déséquilibrés, car mettre tous les glucides dans le même panier revient à priver l’organisme de sources d’énergie pourtant essentielles.


Selon la nutritionniste Claire Trommenschlager, supprimer totalement cette famille d’aliments serait une erreur. Dans une intervention partagée sur Instagram, elle rappelle que le véritable problème ne vient pas des glucides en eux-mêmes, mais de leur excès, en particulier lorsqu’il s’agit de sucres ajoutés. Les produits industriels riches en sucre raffiné et en graisses cachées sont ceux qui pèsent le plus lourdement sur la santé. En revanche, les féculents, les céréales complètes, le quinoa, les lentilles ou les pois chiches jouent un rôle central dans une alimentation équilibrée. Ils constituent même une base incontournable, représentant environ la moitié de nos besoins énergétiques quotidiens.


ree

Pourquoi une telle importance ? Parce que les glucides ne sont pas seulement une source de calories, mais l’un des carburants principaux de nos cellules. Le cerveau, à lui seul, consomme en moyenne 120 grammes de glucose chaque jour pour fonctionner correctement. Sans apport suffisant, il devient rapidement difficile de se concentrer, de mémoriser ou de gérer ses émotions avec efficacité. Les muscles, eux aussi, puisent leur énergie dans ces réserves, ce qui explique pourquoi une alimentation trop pauvre en glucides peut entraîner une baisse notable des performances physiques. Les symptômes d’un régime trop restrictif apparaissent rapidement : fatigue persistante, troubles de la concentration, baisse de motivation, voire déséquilibres hormonaux sur le long terme.


Cela ne signifie pas pour autant qu’il faille consommer les glucides sans mesure. Tout est question de qualité et de modération. Miser sur des glucides complexes, riches en fibres et digérés plus lentement, permet d’obtenir une libération progressive du glucose dans le sang. Résultat : une glycémie plus stable, une sensation de satiété plus durable et moins de fringales au cours de la journée. Ces aliments participent aussi à la bonne santé du microbiote intestinal, un élément de plus en plus reconnu comme essentiel dans la régulation du poids et du métabolisme.



À l’inverse, les sucres simples contenus dans les sodas, les biscuits, les barres chocolatées ou encore de nombreux produits transformés provoquent des pics glycémiques rapides, suivis de baisses brutales d’énergie qui incitent à grignoter de nouveau. C’est ce cercle vicieux qui contribue à la prise de poids et aux troubles métaboliques, bien plus que la consommation raisonnable de féculents ou de légumineuses.


Dans une démarche de perte de poids, il est donc préférable de revoir la qualité de son alimentation plutôt que de la réduire drastiquement. Remplacer une partie des produits raffinés par des alternatives complètes, intégrer régulièrement des légumes secs, varier les sources de glucides et les associer à des protéines et à des bons gras permet de créer une assiette équilibrée, rassasiante et favorable à la régulation du poids.


ree

La clé réside aussi dans la modération et la régularité. Un repas occasionnel riche en sucre ne met pas en péril un équilibre global, à condition qu’il s’inscrive dans une alimentation variée et consciente. Ce qui compte, ce sont les habitudes quotidiennes : privilégier les aliments simples, limiter les produits transformés et maintenir une certaine constance dans la manière de s’alimenter.

 
 
 

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note
bottom of page