Renaud a totalement tourné la page de l’alcool et du tabac… mais sa nouvelle dépendance résonne comme un signal d’alarme pour de nombreux Français, en particulier les seniors
- Auriane Laurent

- 10 oct.
- 9 min de lecture

Cinquante ans de carrière, cinquante ans de refrains gravés dans la mémoire collective : Morgane de toi, Mistral gagnant, Laisse béton, Toujours debout, Manhattan-Kaboul… Renaud a offert à la chanson française une galerie de trésors intemporels.
Aujourd’hui, à 73 ans, malgré une santé cabossée et des blessures accumulées, l’artiste refuse obstinément de quitter la scène. Mieux encore, il s’apprête à célébrer son jubilé, épaulé par une manageuse qui partage avec lui un lien unique : sa propre fille, Lolita Séchan.
À 45 ans, Lolita a choisi de dresser un portrait intime de son père dans un ouvrage coécrit avec Erwan L’Éléouet, simplement intitulé Renaud le livre (Éditions de la Martinière). Dans ces pages, elle raconte sans détour l’homme des excès et des luttes, mais aussi celui des victoires et des résurrections. Car oui, contre toute attente, Renaud a fini par tirer un trait sur deux de ses plus vieux démons : l’alcool et la cigarette.
« Papa est un extrême, il a besoin de vibrer, de vivre intensément », rappelle-t-elle dans Le Parisien. Et forcément, le vide laissé par ces addictions a dû être comblé. Chez lui, ce sont le sucre et la cigarette électronique qui sont venus occuper la place. Deux béquilles qui en disent long sur cette incapacité chronique à vivre dans la demi-mesure.

Lolita, lucide et bienveillante, joue un rôle de manageuse autant que d’aidante. Un rôle qu’elle partage désormais avec Cerise, la compagne actuelle de Renaud, qui confie elle aussi la difficulté de vivre aux côtés d’un homme excessif, tendre et ingérable à la fois. « Être aidant, c’est très compliqué. Ma mère l’a vécu, sa nouvelle compagne le vit aussi », admet Lolita avec franchise.
Ces nouvelles dépendances prêtent à sourire, mais elles disent tout d’un artiste incapable de se contenter de la tiédeur. Fragile, certes, mais toujours animé d’une volonté farouche de créer et de partager. Cinquante ans de carrière, des centaines de concerts, une œuvre qui a bercé plusieurs générations : Renaud demeure une légende vivante, entre force et vulnérabilité.
Il le reconnaît lui-même : « Je suis excessif en tout. Heureusement que je n’ai jamais touché à la drogue, sinon je ne serais plus là. » Un aveu mi-ironique, mi-sérieux, mais qui témoigne d’une vérité : son existence entière s’est construite dans l’extrême. Du whisky aux bonbons, des Gitane à la vapoteuse, il n’a jamais cessé de chercher ce qui fait vibrer.

Il y a cinquante ans, personne n’aurait misé gros sur ce gamin en casquette Gavroche. Son premier album, Amoureux de Paname, sorti en 1975, ne s’écoule qu’à 2 000 exemplaires. Pourtant, tout est déjà là : le verbe tranchant, l’ironie mordante, la tendresse dissimulée sous l’argot. Dans ce disque, il se moque des « écolos du samedi soir » et chante son amour du béton parisien.
Renaud se souvient : « Au départ, je voulais être comédien. J’avais une admiration pour Clint Eastwood, je jouais dans des petits téléfilms, je faisais du théâtre… » Mais c’est la musique qui s’impose presque par hasard : une guitare, dix chansons jouées sur un coin de table, et un producteur qui croit en lui.

Deux ans plus tard, tout bascule avec Laisse béton. Le titre grimpe en tête des classements. Renaud adopte le blouson de cuir, le langage des loubards de banlieue, et séduit une jeunesse qui se reconnaît dans sa gouaille. « Je fréquentais les petits voyous d’Aubervilliers, je notais leurs expressions. Quand j’ai écrit Laisse béton, je n’y croyais pas vraiment. Mais le public a adhéré immédiatement. »
Ce succès ouvre la voie à une série de tubes qui marqueront l’histoire : Morgane de toi, Mistral gagnant, Hexagone, Manhattan-Kaboul. Ses chansons d’amour ou de colère, portées par une voix rocailleuse qui tremble autant qu’elle gronde, deviennent des hymnes générationnels.
La gloire amène l’argent et la notoriété, mais aussi la fragilité. « J’ai gagné pas mal d’argent, mais je culpabilisais. Je n’ai jamais aimé le luxe », confie-t-il. Derrière le rebelle, l’homme s’abîme dans l’alcool et le tabac. Ces excès l’accompagnent des décennies durant, jusqu’à menacer sa santé.
Un épisode reste gravé : son concert à Moscou en 1985. Devant des milliers de spectateurs, il ose chanter Le Déserteur. La réaction est brutale : sur ordre du Parti, la foule quitte le stade. « J’ai été traumatisé, paranoïaque pendant longtemps », raconte-t-il. Ce désenchantement nourrira plus tard sa chanson Fatigué.
Les années passent, marquées par des triomphes et des naufrages. Des silences aussi, où l’on croit qu’il ne reviendra plus. Mais Renaud a toujours trouvé la force de se relever, parfois cabossé, mais toujours debout.

Dans son équilibre fragile, ses proches jouent un rôle essentiel. Ses deux enfants, Lolita et Malone, tiennent une place à part. Lolita, aujourd’hui manageuse, mais aussi plume qui raconte avec franchise l’ombre et la lumière de son père. Malone, 18 ans, qui grandit dans l’ombre d’un monument. Et puis Cerise, sa compagne, qu’il présente comme son « amour de toujours », malgré les tempêtes et son caractère imprévisible.
En 2025, à l’occasion de son jubilé, Renaud sort un live historique enregistré à la Cigale en 2007 – un concert fleuve de cinq heures et demie. Il prépare aussi un nouveau disque, avec quatre chansons inédites. Quant à une tournée, il entretient le mystère : « À chaque fois, je décide au dernier moment. »
Ce qui est certain, c’est que l’homme est encore là. Plus fragile, plus fatigué, mais toujours animé par cette nécessité de chanter. « Je suis en reconstruction et chaque jour qui passe, je me sens de mieux en mieux », confie-t-il, le sourire fatigué mais sincère.

Renaud, c’est à la fois l’histoire d’un chanteur et celle d’un pays. Ses refrains racontent les banlieues, les espoirs, les désillusions politiques, les amours brisées. Ils ont accompagné plusieurs générations et continueront de le faire.
Aujourd’hui, l’artiste se veut plus apaisé : « Je pense davantage à moi, à mes proches, à Cerise. Chaque jour, je me sens mieux. » Et quand on lui demande ce qu’il reste de l’Amoureux de Paname de 1975, il répond dans un souffle : « Toujours le même, mais avec plus de cicatrices. »
Car Renaud ne cessera jamais d’incarner l’extrême, même dans la douceur. Entre gouaille insolente et fragilité assumée, entre excès destructeurs et renaissances inespérées, il demeure l’un des derniers véritables insoumis de la chanson française. Une légende vivante, toujours debout, toujours prêt à chanter la vie avec ses plaies et ses éclats.
Quand on apprend que Renaud — ce chanteur au tempérament excessif — a définitivement tourné la page de l’alcool et du tabac pour sombrer dans une nouvelle dépendance : le sucre et la vapoteuse, on est à la fois surpris et inquiet. Ce phénomène ne concerne pas que les stars : chez les personnes de plus de 40 ans, l’addiction au sucre n’est pas rare, et elle vient parfois avec un cortège invisible mais redoutable de maladies métaboliques.
À partir de la quarantaine, de nombreux changements physiologiques se produisent : métabolisme plus lent, sensibilité à l’insuline qui diminue, prise de graisse plus facile… Tous ces facteurs rendent plus vulnérables aux effets délétères d’une consommation excessive de sucre. Voici quelques-unes des maladies les plus fréquemment liées à une surconsommation de sucre chez ce public :
Diabète de type 2 : Le sucre ajouté est un partisan bien connu du diabète. En 2019, près de 463 millions d’adultes (20-79 ans) étaient diagnostiqués comme diabétiques dans le monde.
Obésité et surcharge pondérale : L’excès de calories sucrées favorise la prise de poids. Chez l’adulte obèse, le risque de développer un diabète, une maladie cardiovasculaire ou un syndrome métabolique augmente fortement.
Syndrome métabolique : Ce cluster de troubles (hypertension, excès de triglycérides, faible HDL, hyperglycémie) est fortement corrélé à une alimentation riche en sucres simples.
Maladies cardiovasculaires et AVC : Plusieurs études montrent qu’une consommation élevée de sucres ajoutés (10 à 25 % de l’apport énergétique total) est associée à un risque de décès par maladie cardiaque ou AVC jusqu’à 30 % supérieur que pour ceux qui restent en-dessous de 10 %.
Dyslipidémie : Une consommation excessive de sucre (et aussi de graisses) peut déclencher une hyperlipidémie — un taux élevé de graisses dans le sang — facteur de risque pour les plaques athéromateuses. En France, on estime que 4 % des adultes de plus de 30 ans seraient concernés.
Déclin cognitif / Alzheimer : Des corrélations ont été observées entre les aliments à charge glycémique élevée et un risque accru de maladies neurodégénératives, dont Alzheimer.
En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommande aux adultes de ne pas dépasser 100 g de sucres totaux par jour (hors lactose et galactose).
Pourtant, 20 à 30 % des adultes français dépassent cette limite.
Une étude de l’enquête INCA 2 (2006-2007) a estimé que la consommation moyenne de sucres libres (c-à-d sucres ajoutés + ceux présents dans miel, sirops, jus de fruits) chez les adultes français était de 9,5 % de l’apport calorique total (≈ 52 g/j), avec 40 % des adultes dépassant ce seuil.
Parmi les Français de plus de 50 ans, 16 % déclarent avoir une pathologie liée au sucre (diabète ou pathologie métabolique), contre 6 % pour la tranche 35–49 ans.
Ainsi, le “péché mignon” sucré de Renaud n’est peut-être pas qu’une anecdote people : il reflète une tendance ancrée chez beaucoup de personnes de plus de 40 ans. Quand l’organisme vieillit, il tolère moins les excès, et les conséquences d’un abus de sucre peuvent s’additionner silencieusement : diabète, obésité, maladies cardiaques, troubles métaboliques… Ce sont autant d’ombres qui guettent derrière une douceur sucrée.
Si vous faites partie de ceux qui cèdent souvent aux envies de sucre, surtout après 40 ans, cette réalité mérite votre attention : contrôler ce qu’on avale, ce n’est pas seulement une question d’esthétique, mais une question de santé.
Vous connaissez bien les méfaits du sucre sur l’organisme mais vous n’arrivez pas à contrôler vos envies de sucré. Cet article est fait pour vous.

1. Le sucre est une substance addictive, mais tous les types ne sont pas mauvais
Beaucoup de personnes sont accros aux aliments sucrés, ce qu’on appelle aussi l’addiction au sucre. C’est pourquoi le sucre est classé parmi les substances addictives. Ses effets nocifs sur le corps sont innombrables, et il est à l’origine de milliers de décès chaque année. Avant d’apprendre à contrôler vos envies de sucre, il faut distinguer le “bon” du “mauvais” sucre.
Le mauvais sucre est celui dont l’organisme n’a pas réellement besoin, comme le sucre raffiné, les confiseries, les pâtisseries, les sodas…
À l’inverse, le bon sucre se trouve dans les fruits et le lait, et il est nécessaire au bon fonctionnement du corps. Néanmoins, il ne faut pas non plus en abuser, car même le sucre naturellement présent dans les aliments peut provoquer des effets néfastes s’il est consommé en excès.
2. Les conséquences d’une consommation excessive de sucre
Les personnes dépendantes au sucre courent un risque élevé de décès lié aux maladies cardiovasculaires et au diabète. En 2010, les rapports de plus de 50 pays ont montré que plus de 133000 personnes sont mortes à cause du diabète et 45000 à cause des maladies cardiaques. Toutes ces pathologies avaient un lien direct avec l’addiction au sucre.
Un fait frappant : notre organisme confond souvent la faim avec le besoin de sucre. Lorsque nous avons faim, notre corps réclame de l’énergie. Le sucre en fournit rapidement, mais il ne comble pas le manque d’autres nutriments essentiels, ce qui entraîne une nouvelle sensation de faim peu après. Ce cercle vicieux — faim, consommation de sucre, faim à nouveau — est l’une des principales causes de l’obésité.
3. Comment réduire les méfaits du sucre sur l’organisme
Mâcher du chewing-gum sans sucre: Des études ont montré que le fait de mâcher du chewing-gum aide à diminuer les envies alimentaires. Parfois, l’ennui ou l’habitude nous pousse à grignoter. Dans ce cas, un chewing-gum sans sucre est une bien meilleure alternative que des sucreries.
Marcher régulièrement: C’est une excellente manière de se libérer de la dépendance au sucre. En plus de réduire les effets néfastes du sucre sur la santé, la marche permet aussi de diminuer le stress. C’est une activité physique douce et adaptée à tous les âges.
Manger des fruits quand l’envie de sucré se fait sentir: Les fruits contiennent du sucre naturel accompagné de vitamines, de minéraux et de fibres. Ils sont digérés lentement par le foie et n’entraînent pas les mêmes pics d’insuline que le sucre raffiné. Chaque fois que vous avez envie de sucré, choisissez un fruit plutôt qu’un soda, un gâteau ou une confiserie.
Réduire progressivement sa consommation de sucre: Pour y parvenir, éliminez peu à peu les habitudes sucrées : moins de sucre dans le café, suppression des bonbons et pâtisseries, limitation du sucre ajouté dans les plats… En changeant petit à petit vos goûts, votre organisme finira par moins dépendre du sucre.
Éviter de manger trop salé: Fait surprenant : le sel stimule aussi l’envie de sucre. Manger trop salé peut renforcer l’attirance pour les boissons sucrées ou les desserts. Or, boire un soda en accompagnement d’un plat salé est extrêmement nocif pour la santé. Pour diminuer votre consommation de sucre, réduisez également votre consommation de sel.


































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