L’Été où je suis devenue jolie : clap de fin pour la série phénomène de Prime Video

Trois saisons, des millions de spectateurs fidèles, et une histoire d’amour qui a fait battre bien des cœurs : la série L’Été où je suis devenue jolie s’est officiellement achevée ce 17 septembre sur Prime Video. Inspirée de l’univers de Jenny Han, l’autrice déjà derrière À tous les garçons que j’ai aimés, cette adaptation télévisée aura marqué les étés de nombreux abonnés. Mais comment se termine réellement l’aventure de Belly, Conrad et Jeremiah ?

Dès son lancement en 2022, la série a séduit un large public grâce à son atmosphère estivale, sa bande-son soigneusement choisie et ses intrigues amoureuses complexes. Belly, l’héroïne, a grandi sous les yeux des spectateurs, passant de l’adolescence à une forme de maturité marquée par des choix difficiles.Après trois saisons d’émotions intenses, Prime Video a tiré le rideau. Pour les fans, c’est un mélange de satisfaction et de frustration : les réponses tant attendues sont là, mais l’histoire laisse aussi une part de mystère.

L’épisode final s’ouvre avec Conrad à Paris. Grâce à l’accord de son frère Jeremiah, il part retrouver celle qu’il aime. De son côté, Belly vit désormais dans la capitale française. Plus indépendante, elle affiche un look plus adulte, une nouvelle coiffure, une attitude transformée.Les retrouvailles entre Conrad et Belly sont empreintes de tension et de nostalgie. Ils s’approchent, se repoussent, se cherchent… jusqu’à céder à leurs sentiments lors d’une nuit marquée par une chanson de Taylor Swift en arrière-plan. Un clin d’œil musical qui résume à lui seul l’esprit de la série : romantique, mélancolique et générationnel.

Malgré cette intimité retrouvée, tout n’est pas si simple. Conrad ouvre son cœur et avoue qu’il n’a jamais cessé d’aimer Belly. Mais la jeune femme, elle, reste troublée. Ses sentiments ont toujours été partagés entre les deux frères.Jeremiah, après la disparition de leur mère Susannah, avait été son pilier. Elle s’était réfugiée dans ses bras, croyant trouver là la stabilité. Alors, est-elle réellement amoureuse de Conrad ou simplement influencée par l’image du couple “destiné” que tout le monde attendait ? Cette question plane durant tout l’épisode.

L’année passée loin de Cousins et de sa famille a permis à Belly de prendre du recul. À Paris, elle a grandi, réfléchi, mûri. Pourtant, dans un moment de lucidité, elle admet qu’au fond d’elle, rien n’a changé : elle reste cette jeune fille qui espérait le regard de Conrad depuis son enfance.Cette révélation agit comme un déclic. Dans une scène très cinématographique, elle court après Conrad, qui s’apprête à quitter la France pour Bruxelles, le cœur lourd. Elle le rattrape in extremis dans le train et lui déclare son amour. Une séquence romantique, presque cliché, mais qui ravit les fans de la première heure.

Le dénouement nous transporte ensuite à Cousins, la maison d’été emblématique. Belly et Conrad y reviennent ensemble, en couple, prêts à écrire un nouveau chapitre. Pas de mariage précipité comme dans le roman, mais une complicité retrouvée, traduite par des gestes tendres et des regards amoureux.Ce choix scénaristique offre une conclusion douce, qui respecte l’esprit de la série : montrer la beauté des premiers amours, avec leurs maladresses et leurs promesses.

Parallèlement, Steven et Taylor poursuivent leur propre chemin. Leur relation, construite saison après saison, s’affirme. Taylor accepte de suivre Steven à San Francisco, où il vient de décrocher un partenariat professionnel prometteur. Leur couple, loin des incertitudes de Belly et Conrad, s’impose comme un symbole de stabilité et de confiance mutuelle.

Quant à Jeremiah, il prend un tournant inattendu. Grâce à Taylor, il s’initie au monde de la gastronomie et organise une réception marquante dans le dernier épisode. Ce moment est aussi celui de la réconciliation avec son père, une étape cruciale dans son parcours.Lors de la soirée, il partage une complicité nouvelle avec Denise, une amie proche. Leur baiser, empreint de douceur, laisse entrevoir un futur possible. Même si la série ne donne pas de réponses définitives, elle choisit d’offrir à Jeremiah une fin apaisée et prometteuse, contrastant avec son image parfois décriée dans les livres.

Ce traitement du personnage de Jeremiah n’est pas anodin. Dans les romans, il est parfois présenté comme arrogant et jaloux, ce qui avait provoqué des réactions négatives chez les lecteurs. L’acteur Gavin Casalegno a d’ailleurs été la cible de messages virulents en ligne. La série, en réhabilitant Jeremiah et en lui offrant une issue positive, apaise une partie de ces tensions.

Le dernier épisode suscite forcément des sentiments partagés. Les inconditionnels du couple Conrad/Belly y trouvent enfin leur bonheur. Mais certains spectateurs, attachés à Jeremiah, restent sur leur faim. Ce mélange de satisfaction et de frustration reflète parfaitement l’esprit de la série : des émotions contradictoires, intenses, qui font écho aux tourments de l’adolescence.

Avec cette fin, L’Été où je suis devenue jolie ferme une page, mais laisse une empreinte durable. La série aura marqué toute une génération grâce à son atmosphère estivale, ses dialogues sincères et sa bande-son emblématique.Pour Prime Video, c’est aussi un succès stratégique : prouver qu’une adaptation de romans adolescents peut rassembler un public international et fidéliser les spectateurs sur plusieurs années.