Voici une version plus accrocheuse avec le lieu inclus: Visite exclusive de la villa idyllique de Brigitte Bardot à Saint-Tropez à 91 ans, entourée d’animaux, preuve éclatante de sa santé et du décès
- Auriane Laurent

- il y a 5 jours
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Depuis près de sept décennies, Brigitte Bardot, icône du cinéma français et symbole de liberté, s’abrite du monde derrière les murs immaculés de La Madrague, sa villa située à Saint-Tropez. Bien plus qu’une maison, ce lieu est devenu le miroir de sa vie, un espace où elle a pu concilier son besoin de tranquillité, son amour pour les animaux et sa quête d’indépendance. À 91 ans, l’actrice légendaire, récemment hospitalisée pour une intervention légère à Toulon, retrouve dans ce havre de paix le confort discret qu’elle a façonné elle-même au fil des décennies.

C’était en 1958, Brigitte Bardot avait 24 ans et venait de connaître la célébrité internationale avec le film Et Dieu… créa la femme. Alors qu’elle déambulait sur le port tropézien, elle cherchait un lieu où respirer, loin des paparazzis et de l’agitation médiatique. Ses parents, déjà installés à Saint-Tropez, lui conseillèrent de visiter une petite maison de pêcheur "les pieds dans l’eau".
Dès qu’elle posa les yeux sur La Madrague, ce fut un véritable coup de foudre. Pour la somme de 24 millions d’anciens francs, soit environ 500.000 euros, elle s’offrait une bâtisse modeste, sans eau courante en été, avec un puits à sec et une vaisselle que l’on rinçait à l’eau de mer.
Loin d’être un obstacle, ces contraintes devinrent pour Brigitte une promesse de simplicité et d’authenticité. Elle se lança dans la rénovation de ce lieu à son image : rustique, fonctionnel et profondément chaleureux. Les murs blanchis à la chaux, les stores en toile bleu roi claquant au vent et la piscine discrètement dissimulée derrière un muret témoignent encore aujourd’hui de ce goût pour un luxe minimaliste, loin de l’éclat ostentatoire qui accompagne souvent la célébrité.

La Madrague s’étend désormais sur trois maisons : la principale, celle dédiée aux invités et une autre pour le gardien. Chaque espace est pensé pour préserver l’intimité et la sérénité. La végétation luxuriante – bougainvilliers, myrtes, arbousiers et roseaux – compose un décor à la fois sauvage et protégé. Les chiens, chats et oiseaux de Brigitte évoluent librement dans ce petit éden, où la frontière entre intérieur et extérieur est subtile. Les terrasses offrent une vue imprenable sur la mer Méditerranée, et l’air salin accompagne les journées de repos ou de lecture, loin des feux des projecteurs.
Dans la cuisine de La Madrague, Brigitte prépare encore des plats simples et parfumés, drapée dans son tablier à carreaux, un geste qui rappelle sa jeunesse insouciante et son refus des mondanités. Ici, le marbre cède la place à la mer et la lumière naturelle remplace les lustres clinquants. Chaque coin de la maison raconte une histoire : le bureau, où elle a travaillé pour sa fondation de protection animale ; le salon, témoin de conversations entre amis artistes et proches ; le jardin, espace de liberté et de méditation.

Brigitte Bardot n’a jamais été une actrice comme les autres. Dès ses débuts, elle a fasciné par sa beauté, sa sensualité et cette aura de liberté insaisissable. Films cultes, apparitions sur les couvertures de magazines, tournages internationaux : elle est devenue en quelques années une icône mondiale. Mais derrière les paillettes et les projecteurs, Brigitte a toujours revendiqué son indépendance et son refus des conventions.
Dans sa jeunesse, elle a souvent défié les normes : enchaînant les rôles provocateurs, affichant un style audacieux et une liberté de ton qui choquait parfois la société conservatrice des années 1950 et 1960. Ses tenues, ses attitudes et ses choix de carrière étaient autant de déclarations d’indépendance que d’art. Pourtant, malgré cette image de star rebelle, elle a toujours su garder une part d’intimité précieuse, qu’elle a protégée dans sa retraite tropézienne.
Au-delà du refuge personnel, La Madrague est devenue le cœur de l’engagement de Brigitte Bardot pour la cause animale. C’est ici qu’elle a fondé sa fondation, enterré plusieurs de ses compagnons à quatre pattes et imaginé un lieu ouvert au public pour sensibiliser à la protection des animaux.
« J’ai choisi un petit coin proche de la mer, qui a été entériné par les autorités. Je préfère reposer là que dans le cimetière de Saint-Tropez, où une foule de curieux risquerait d’abîmer la tombe de mes parents et de mes grands-parents. Je veux qu’on leur foute la paix », confiait-elle avec son franc-parler légendaire.
Elle envisage également d’ouvrir sa maison à quelques visiteurs, moyennant une contribution à sa fondation. Les touristes et les passionnés d’histoire du cinéma pourront alors découvrir l’intérieur de cette maison de pêcheur conservée dans son jus, un témoignage vivant de sa vie simple et authentique. Les pièces, les objets et l’atmosphère de La Madrague racontent autant l’histoire d’une actrice iconique que celle d’une femme qui a choisi de vivre selon ses propres règles.



Brigitte Bardot incarne la capacité à trouver le bonheur dans la simplicité. Sa villa, loin des villas ostentatoires et des yachts étincelants de Saint-Tropez, reflète une philosophie de vie centrée sur le confort authentique, la nature et les relations humaines. Ses murs blanchis, ses stores bleu roi et sa piscine discrète illustrent un luxe discret, fait de liberté et d’espace, plutôt que de faste et de surabondance.
Même aujourd’hui, chaque retour à La Madrague est une respiration : elle retrouve ses animaux, son jardin, le chant des oiseaux et le bruit des vagues, éléments essentiels de son équilibre. Ce lieu incarne tout à la fois le passé glorieux d’une star du cinéma et la tranquillité que seule une vie choisie selon ses propres codes peut offrir.

En fin de compte, La Madrague n’est pas seulement une maison, c’est un symbole. Symbole d’une carrière exceptionnelle marquée par le glamour et la provocation, mais aussi d’une liberté farouchement défendue. Symbole d’un engagement durable pour les animaux et pour des valeurs de simplicité et d’authenticité. Et surtout, symbole d’une vie où le luxe réside non pas dans l’or ou le marbre, mais dans la paix, la nature et la possibilité de vivre pleinement selon ses propres règles.
À travers La Madrague, Brigitte Bardot nous rappelle que la véritable richesse n’est pas ce que l’on possède, mais la liberté de choisir comment l’on vit, entouré de ceux et de ce que l’on aime. Entre mer et bougainvilliers, entre passé de star et présent de protectrice, La Madrague reste le sanctuaire d’une vie exceptionnelle, à la fois simple, rebelle et profondément humaine.
Récemment, l’actrice française et militante pour la protection des animaux Brigitte Bardot a tenu à démentir les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant sa mort. « Je ne sais pas quel imbécile a lancé ce soir cette fake news sur mon décès, mais sachez que je vais bien et que je n’ai pas l’intention de me retirer de la vie », a affirmé l’icône du cinéma français, âgée de 91 ans. Plus tôt dans la journée, un influenceur nommé Aqababe avait publié sur les réseaux sociaux que Brigitte Bardot était décédée.
Mercredi soir, Brigitte Bardot a confirmé sur le réseau social X : « Je vais bien », répondant directement aux rumeurs en ligne sur sa mort. L’influenceur Aqababe a ensuite supprimé sa publication concernant le décès de Brigitte Bardot et a écrit sur X : « J’ai supprimé mon tweet exclusif sur la mort de Brigitte Bardot », après avoir reçu le démenti de l’intéressée.
Peu avant cela, Brigitte Bardot était rentrée chez elle vendredi, après une « légère intervention médicale » à Toulon (Var), selon les informations communiquées par son bureau à l’AFP.

« BB », qui a quitté le cinéma dans les années 1970 pour se consacrer à la protection des animaux, vit actuellement entre La Madrague, sa célèbre villa de Saint-Tropez dans le sud de la France, et une seconde maison, La Garrigue, nichée au cœur de la nature, où elle accueille des animaux et dispose d’une chapelle privée.
Dans une interview accordée à BFMTV en mai dernier, elle avait expliqué qu’elle vivait « comme une fermière » entourée de ses moutons, cochons, chiens, chats, âne et poney, et qu’elle ne possédait « ni téléphone portable ni ordinateur ».


































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