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"Pas aimée, pas respectée…": Laurence Boccolini, enfin libérée, brise le silence sur l’éviction d’Olivier Minne et ses adieux à France Télévisions

  • Photo du rédacteur: Auriane Laurent
    Auriane Laurent
  • 17 oct.
  • 3 min de lecture

Au lendemain de son départ brutal du service public, Laurence Boccolini n’a plus rien à perdre. Après des mois de silence, l’animatrice au franc-parler légendaire a décidé de tout dire — sans détour, sans amertume feinte, mais avec cette lucidité désarmante qu’on lui connaît. Et dans son témoignage, un autre nom résonne avec émotion : celui d’Olivier Minne. Deux destins parallèles, deux figures emblématiques du petit écran, écartées sans un mot, sans un regard en arrière.



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Après plusieurs années de fidélité à France Télévisions, Laurence Boccolini a quitté la maison qu’elle croyait sienne. Mise à l’écart sans explication, remplacée sans égard, elle a choisi de rompre le silence. « Quand on vous retire petit à petit les projets, les horaires, puis la parole, on finit par comprendre : ce n’est plus votre place », confie-t-elle avec une sincérité bouleversante.


Mais au-delà de sa propre histoire, Laurence Boccolini évoque surtout celle d’un ami, d’un collègue qu’elle admire : Olivier Minne, visage historique de Fort Boyard, lui aussi poussé vers la sortie après vingt ans d’aventures mythiques.

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Dans son entretien avec Jordan de Luxe, l’animatrice n’a pas mâché ses mots. Sa voix tremble lorsqu’elle évoque la dernière émission d’Olivier Minne :

« Le chagrin qu’il portait ce jour-là, c’était un vrai chagrin. Le chagrin d’un homme qui, depuis trente ans, avait fait de cette maison la sienne. Il part avec dignité, mais aussi avec la douleur de celui qu’on n’a pas su garder. »

Derrière cette phrase, c’est tout un système qu’elle remet en question : un monde où les carrières se jouent dans les couloirs, où la reconnaissance se mesure à l’audience, où la loyauté n’a plus de valeur.


Laurence Boccolini n’en est pas à sa première prise de position, mais cette fois, ses mots résonnent comme un cri du cœur.

« Et le poste humain, on en fait quoi ? », lance-t-elle, visiblement émue.« On parle de sororité, de parité, d’inclusivité, on donne des leçons d’humanité… mais dans les faits, où sont-elles ? »

Un message clair adressé à ceux qui, dans l’ombre, décident du destin des animateurs. Des décideurs qui font et défont des carrières au gré des tendances, oubliant parfois que derrière les visages du petit écran, il y a des êtres humains.


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Sans jamais la nommer directement, Boccolini évoque aussi sa remplaçante : Faustine Bollaert, aujourd’hui omniprésente sur le service public — Ça commence aujourd’hui, La Boîte à secrets, des prime times, des événements spéciaux… « Elle fait tout, et c’est très bien pour elle », glisse Laurence, avec ce mélange de bienveillance et d’ironie qui en dit long.

Derrière cette phrase, il y a le constat amer d’un monde télévisuel qui recycle sans fin les mêmes visages, les mêmes formules, jusqu’à l’usure.


En quittant France Télévisions, Laurence Boccolini ne cherche pas la revanche. Elle réclame simplement le droit d’être entendue, de rappeler que la télévision, avant d’être une industrie, fut un art du lien et du partage.

Et lorsqu’on lui demande si elle regrette, elle sourit :


« Non, je ne regrette pas. J’ai juste compris qu’il valait mieux partir debout que rester à genoux. »

Une phrase qui résonne comme une morale, presque comme un adieu. Car si le rideau tombe sur cette histoire, il reste le souvenir d’une femme forte, droite, et d’un duo – Boccolini et Minne – qui aura marqué à jamais la mémoire du public.


 
 
 

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