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"La plus grosse claque de l’année" : comment Victor a bouleversé le directeur Michael Goldman lors de la dernière évaluation de la Star Academy

  • Photo du rédacteur: Théo Ruisseau
    Théo Ruisseau
  • 10 déc.
  • 3 min de lecture

La semaine d’évaluations avance comme un véritable marathon pour les élèves de la Star Academy, et l’atmosphère qui règne au château ressemble à un mélange de concentration intense et de doux vertige. À l’approche de la tournée officielle, l’enjeu n’a jamais été aussi grand : rejoindre Sarah et Ambre sur scène, décrocher sa place, prouver sa légitimité… Tout se joue en quelques minutes, parfois en quelques secondes suspendues. Dans ce climat à la fois fébrile et exaltant, une voix s’est pourtant détachée du reste, offrant un moment que beaucoup décrivent déjà comme l’un des plus beaux de la saison : celle de Victor.



Les jours précédant cette dernière épreuve ont été marqués par un enchaînement de tests variés et exigeants. Lundi 8 décembre, les académiciens ont ouvert la semaine avec une évaluation de théâtre encadrée par leur professeur Alain Degois, dit "Papy", épaulé par le directeur Michael Goldman et l’acteur Manu Payet. Une séance parfois déstabilisante pour les élèves, où la vulnérabilité se mêle à l’exigence du jeu. À l’issue de cette première étape, ce sont Léo et Théo P qui ont dû quitter l’aventure du marathon, leurs prestations étant jugées trop fragiles face à celles de leurs camarades.


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L’après-midi du même jour, une nouvelle épreuve attendait les candidats restants : la danse. Sous le regard attentif de Michael Goldman, du chorégraphe Jonathan Jenvrin et de Malika Benjelloun, ancienne professeure de danse emblématique du château, chacun a tenté de trouver l’équilibre entre précision technique et présence scénique. Jeanne et Anouk, malgré leur implication, n’ont pas été retenues pour poursuivre la course et ont vu leur chemin s’arrêter à cette étape exigeante.



C’est dans ce décor déjà chargé d’émotions que s’est déroulée, ce mardi 9 décembre, la dernière évaluation de la semaine : une épreuve mêlant chant et expression scénique, l’une des plus redoutées mais aussi l’une des plus révélatrices. Cette fois, les élèves encore en lice – Mélissa, Léa, Bastiaan et Victor – se sont présentés devant un jury composé de Sofia Morgavi, Marlène Schaff et Gaëtan Roussel, figure emblématique du groupe Louise Attaque.

Parmi les titres proposés, Victor a choisi "Beggin’" de Måneskin, un morceau vibrant qui exige autant d’énergie que de précision. Dès ses premières notes, un frisson a semblé parcourir la salle, comme si quelque chose se passait, quelque chose d’inattendu. Sa voix, à la fois puissante et libre, a trouvé un terrain de jeu qu’on ne lui connaissait pas encore. Et au fur et à mesure que la chanson avançait, les regards se sont croisés, surpris, captivés.



Michael Goldman, généralement mesuré dans ses appréciations, n’a pas pu contenir son admiration. Ses mots, simples mais lourds de sens, ont marqué un tournant dans le parcours de Victor. “Je trouve que tu es toujours dans la bonne direction parce que tu fais cet effort-là. Tu ne prends pas de pied de micro et tu te dis : ‘Allez, je vais envoyer du show !’ Vocalement, j’ai peut-être pris la plus grosse claque depuis le début des évals de cette année. Il y avait du rap, tu es parti dans des notes absolument incroyables, dans les vibes. On sent que tu t’es fait plaisir, et moi vocalement je me suis régalé… C’est vraiment du très haut niveau, bravo Victor.”


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Pour Victor, souvent décrit comme discret, parfois réservé, ce moment a résonné comme une libération. On aurait dit qu’il chantait pour la première fois sans se retenir, sans craindre l’erreur, laissant sa voix prendre toute la place qu’elle mérite. Il y avait dans son interprétation un souffle nouveau, une sincérité qui a touché autant le jury que ceux qui avaient suivi son parcours depuis le début de l’aventure.



Cette évaluation ultime a désormais une portée décisive : un seul élève, choisi par Sofia Morgavi, Marlène Schaff, Michael Goldman et Gaëtan Roussel, rejoindra directement la tournée de la Star Academy. Les sept autres devront compter sur les votes du public lors du prochain prime. Celui ou celle qui obtiendra le moins de voix quittera définitivement l’aventure et ne montera pas sur scène lors de la tournée tant espérée.



À l’issue de cette journée intense, une évidence semble pourtant se dessiner : Victor a marqué un grand coup. Peut-être le plus grand de son parcours. Peut-être même l’un des moments qui resteront dans l’histoire de cette promotion. Reste à savoir si cette "claque" ressentie par le directeur aura le poids nécessaire pour ouvrir à Victor les portes de la tournée… ou si le public prendra le relais pour offrir à ce jeune artiste l’élan qu’il mérite.


Une chose est sûre : ce 9 décembre restera comme un tournant, une respiration nouvelle dans cette saison où l’émotion et la vérité de la musique auront, une fois de plus, tout emporté.


 
 
 

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