“Le pire cas possible” : Victor en proie au doute avant les évaluations de la Star Academy 2025

Au château de Dammarie-les-Lys, une nouvelle semaine vient de s’ouvrir sous une tension palpable, presque électrique, tant la compétition s’est resserrée après le dernier prime consacré aux comédies musicales. Le niveau ne cesse de monter, les nominations se succèdent, et désormais, chaque respiration semble compter. Cette fois, les élèves savent qu’ils jouent gros : seuls neuf d’entre eux décrocheront leur billet pour la grande tournée, symbole ultime de leur progression. Et au milieu de cette atmosphère dense, Victor, pourtant si appliqué et si sensible, traverse l’un des moments les plus éprouvants de son aventure.

Ce lundi 8 décembre, Michael Goldman a annoncé ce que beaucoup redoutaient : un véritable marathon d’évaluations, allant du théâtre à la danse, puis au chant. Au terme de ce parcours exigeant, un élève sera propulsé directement en tournée. Les autres devront tout donner sur le prochain prime pour espérer les rejoindre. Une annonce simple en apparence, mais qui a immédiatement plongé Victor dans une inquiétude profonde. Pour lui, commencer par le théâtre – sa bête noire, comme il l’avoue lui-même – représente un obstacle immense, presque paralysant.

Dans le confessionnal, il s’est livré avec cette sincérité touchante qui fait partie de sa personnalité : "Je suis trop deg parce que les evals ça commence par le théâtre qui est un peu ma bête noire. Si je me loupe, je ne fais pas la suite, donc je ne peux même pas essayer la danse ou le chant. Donc c’est vrai que pour mon profil à moi c’est le pire cas possible. Je vais tout donner sur le théâtre, mais j’ai très peur."

Ses mots, simples mais d’une honnêteté désarmante, traduisent la réalité émotionnelle d’un jeune artiste en pleine construction. Victor sait que l’enjeu dépasse largement l’exercice académique. Il joue sa place pour la tournée, mais aussi peut-être une part de la confiance qu’il tente de bâtir depuis le début de l’aventure. Lui qui a parfois du mal à croire en ses capacités ressent d’autant plus la pression de cette épreuve inaugurale. Et pour la première fois, il laisse entrevoir une fragilité brûlante, presque douloureuse.

Les cours de théâtre précédents ont souvent mis en lumière ses difficultés : le regard des autres, la peur de mal faire, l’appréhension de se ridiculiser. Mais il ne s’était jamais montré aussi inquiet, presque acculé. Le théâtre demande une ouverture totale, une exposition du soi la plus intime, et pour Victor, cette idée suffit à faire trembler chacune de ses certitudes. Pourtant, malgré cette peur qui semble l’envahir, il promet de se battre, de donner tout ce qui lui reste de courage pour ne pas laisser passer sa chance.

Heureusement, dans ce château où les émotions se mêlent et se heurtent, les liens entre les élèves jouent un rôle essentiel. Victor peut compter sur deux alliées précieuses : Léa et Mélissa. Toutes deux, sensibles à la délicatesse du jeune chanteur, n’ont pas hésité à se tenir à ses côtés pour apaiser ses doutes. Elles l’encouragent, le rassurent, lui rappellent ce qu’il oublie parfois : qu’il mérite sa place ici, qu’il a une voix, une présence, un cœur que le public ressent. Elles l’incitent à respirer, à accepter ses failles, à ne pas les fuir mais à s’en servir comme d’un moteur.

Entre deux répétitions, entre un fou rire nerveux et une confidence sur le vif, elles tentent de désamorcer la peur qui le ronge. Leur bienveillance crée autour de lui un espace plus doux, plus léger, presque protecteur. Grâce à elles, Victor commence doucement à envisager le théâtre non plus comme une menace, mais comme un terrain d’expérimentation où il pourrait – peut-être – se surprendre lui-même. Cette complicité, née presque en silence, devient une force discrète mais précieuse.

À travers ce trio inattendu, on mesure une fois de plus à quel point la Star Academy n’est pas qu’une compétition. C’est aussi une aventure humaine où les fragilités se rencontrent, où l’on apprend à se dévoiler, où l’on découvre que l’art demande parfois de se mettre à nu. Victor, avec sa sensibilité rare, en fait une démonstration touchante. Ce combat intérieur, mené dans la discrétion des couloirs ou devant les caméras du confessionnal, révèle une profondeur qui dépasse la simple performance.

Reste maintenant à savoir si Victor parviendra à transformer sa peur en force, sa vulnérabilité en arme, son doute en lumière. Le théâtre l’attend, impitoyable mais peut-être aussi salvateur. Et dans cette maison où chaque émotion semble amplifiée, tous observent avec tendresse et appréhension ce jeune chanteur qui tente de grandir à travers ses failles. La suite de l’aventure livrera son verdict, mais une chose est sûre : Victor n’a jamais semblé aussi vrai, aussi humain, aussi bouleversant.