“Le pire cas possible” : Victor face à ses peurs avant le marathon décisif des évaluations à la Star Academy
- Maxime Lemoine

- il y a 4 jours
- 3 min de lecture
Au château de Dammarie-les-Lys, l’atmosphère a changé de tonalité. Après le dernier prime consacré aux comédies musicales, diffusé le vendredi 5 décembre, la compétition est entrée dans une phase plus resserrée, plus exigeante, où chaque détail compte. Le niveau artistique ne cesse de monter, la pression des nominations se fait plus lourde, et l’objectif devient de plus en plus concret : décrocher l’une des neuf places pour la grande tournée de la Star Academy. Une perspective exaltante pour certains, mais terriblement angoissante pour d’autres. Parmi eux, Victor, dont les doutes se sont intensifiés à l’annonce d’un programme d’évaluations particulièrement redouté.
Ce lundi 8 décembre, Michael Goldman a posé le cadre d’une semaine décisive. Les académiciens vont devoir affronter un véritable marathon d’évaluations, enchaînant le théâtre, la danse et le chant. À l’issue de ce parcours éprouvant, un élève sera directement qualifié pour la tournée, tandis que les autres devront encore convaincre lors du prochain prime. Une annonce qui a immédiatement fait monter la tension dans les couloirs du château. Pour Victor, cette organisation représente un défi presque cruel, car la première épreuve imposée est précisément celle qu’il redoute le plus : le théâtre.

Depuis le début de l’aventure, le jeune académicien n’a jamais caché que l’expression scénique et le jeu d’acteur constituent son point faible. Là où certains se sentent portés par le texte et la mise en scène, Victor se sent exposé, fragile, parfois dépassé par ses propres émotions. Les cours précédents l’ont souvent mis face à ses limites, et cette nouvelle étape ravive des peurs déjà bien ancrées. Dans le confessionnal, il se livre avec une sincérité désarmante et ne cherche pas à masquer son angoisse. Il décrit cette situation comme "le pire cas possible" pour son profil, conscient que tout peut se jouer dès les premières minutes.
Victor explique que le format des évaluations accentue encore davantage sa pression. Commencer par le théâtre signifie que le moindre faux pas pourrait lui coûter la possibilité de montrer ses qualités en danse et en chant, des disciplines dans lesquelles il se sent plus à l’aise. Cette idée l’obsède et nourrit un sentiment d’injustice face au déroulé des épreuves. "Je suis trop dégoûté parce que les évaluations commencent par le théâtre, qui est un peu ma bête noire. Si je me loupe, je ne fais pas la suite, donc je ne peux même pas essayer la danse ou le chant. Pour mon profil à moi, c’est vraiment le pire cas possible", confie-t-il, la voix chargée d’émotion. Malgré tout, il affirme vouloir se battre et promet de "tout donner", même si la peur reste omniprésente.
Ce mélange de détermination et de fragilité fait partie intégrante du parcours de Victor au sein de l’émission. Derrière l’artiste en devenir se cache un jeune homme conscient de ses failles, mais désireux de les dépasser. Il sait que cette évaluation peut potentiellement décider de sa place pour la tournée, et cette responsabilité pèse lourd sur ses épaules. Pourtant, il refuse de se laisser totalement envahir par le doute et tente de transformer son trac en moteur, même si l’exercice s’avère particulièrement difficile.
Heureusement, Victor n’est pas seul face à cette tempête émotionnelle. Au château, les liens entre les académiciens se renforcent souvent dans les moments de tension, et cette semaine n’échappe pas à la règle. Victor peut compter sur le soutien précieux de Léa et Mélissa, deux camarades attentives à ses inquiétudes et à ses moments de découragement. Entre répétitions, discussions tardives et confidences à l’abri des caméras, elles multiplient les paroles rassurantes et les gestes bienveillants. Leur objectif est clair : aider Victor à canaliser son stress, à accepter sa vulnérabilité et à oser se lâcher face au jury.

Léa et Mélissa l’encouragent à ne pas se définir uniquement par ses difficultés en théâtre, mais à voir cette épreuve comme une occasion de progresser, même imparfaitement. Elles lui rappellent que l’émotion, lorsqu’elle est sincère, peut parfois toucher plus juste que la technique pure. Grâce à cette complicité et à ce soutien constant, Victor tente peu à peu de reprendre confiance et d’envisager cette évaluation non plus seulement comme une menace, mais comme un passage obligé dans son évolution artistique.
À l’approche des évaluations, le château vit au rythme des répétitions et des états d’âme. Les regards se font plus concentrés, les silences plus lourds, et chaque élève semble mesurer un peu plus ce qui est en jeu. Pour Victor, cette semaine pourrait bien marquer un tournant. Réussira-t-il à dépasser sa peur du théâtre et à convaincre le jury malgré ses appréhensions ? Ou ses doutes prendront-ils le dessus au moment crucial ? Une chose est certaine : son parcours, fait de fragilité, de courage et de soutien collectif, illustre parfaitement l’intensité émotionnelle de cette phase décisive de la Star Academy. La suite se jouera sur scène, sous les projecteurs, là où tout peut basculer en un instant.

















































Commentaires