Star Academy : "Ça m’a bouleversé", Marlène Schaff submergée par l’émotion après une prestation inoubliable
- Pierre Howard

- il y a 2 jours
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La magie de la Star Academy réside dans ces instants suspendus où la musique devient bien plus qu’un simple spectacle. Ce samedi 25 octobre 2025, le prime a offert l’un de ces moments rares, d’une sincérité bouleversante, où l’émotion a pris le pas sur tout le reste. Devant les caméras et un public en apnée, Marlène Schaff, figure bienveillante du corps professoral, n’a pu retenir ses larmes face à la prestation d’une élève qui a touché en plein cœur : Léa.
Ce soir-là, la compétition prenait une tournure décisive : le premier prime éliminatoire de la saison. Trois candidats – Ema, Mehdi et Théo P. – jouaient leur place au sein de l’aventure. Après une semaine d’évaluations jugées fragiles, ils savaient que tout se jouerait sur la scène du Studio 217. Encadrés par une Marlène Schaff exigeante mais profondément humaine, ils ont travaillé sans relâche, livrant un texte personnel avant d’interpréter leur chanson. Un exercice intime, conçu pour puiser dans leurs émotions les plus profondes. "Je veux que vous chantiez avec le cœur, pas seulement avec la voix", leur avait confié Marlène, consciente que l’authenticité pouvait tout changer.

Pendant que les nominés répétaient dans l’ombre, les autres académiciens se préparaient à un prime d’une grande intensité. Dès l’ouverture, le ton était donné : après l’hymne Voulez-vous, légèrement perturbé par des soucis techniques, Léane a électrisé le plateau sur Please Don’t Stop the Music de Rihanna. Souriante, assurée, elle a prouvé qu’elle était prête à embrasser la scène avec fougue et détermination. Un peu plus tard, Bastiaan a impressionné le public sur Être à la hauteur d’Emmanuel Moire, face à une Anouk pourtant très en forme. Un moment vibrant, salué par Michael Goldman pour sa précision et sa sincérité.
Puis est arrivé un passage plus apaisé, plus personnel : le portrait de Léa. Celle que l’on connaissait pour sa douceur et sa sensibilité a offert ce soir-là l’un des plus beaux moments du prime. Son interprétation, portée par des mots simples et sincères, a ému jusque dans les coulisses. Quelques minutes plus tard, elle a rejoint Amel Bent pour un duo d’une intensité rare. Les deux femmes, liées par une émotion palpable, ont chanté côte à côte comme si le temps s’était arrêté. "C’est fou ce que cette jeune fille dégage", a soufflé Nikos Aliagas, visiblement ému.

Mais c’est la séquence suivante qui a marqué les esprits. Léa, encore tremblante de son duo, s’est avancée doucement vers le public. Ses yeux ont croisé ceux de sa mère, présente dans la salle. Dans un silence total, elle a entonné les premières notes d’Et bam de Mentissa, un titre qu’elle a dédié à cette femme qui l’a toujours soutenue. La voix tremblante d’abord, puis de plus en plus assurée, Léa a livré une interprétation bouleversante de sincérité. À mesure que les paroles résonnaient, l’émotion s’est emparée du plateau. Sa mère, les larmes aux yeux, n’a pu retenir son émotion. Et sur le banc des professeurs, Marlène Schaff a craqué à son tour.
"Ça m’a bouleversé", a-t-elle murmuré entre deux sanglots, la main sur le cœur. "Il y a des moments où la technique ne compte plus, où seule la vérité d’une voix parle. Ce qu’elle a fait, ce soir, c’est ça : une vérité pure." À ses côtés, Sofia Morgavi et Jonathan Jenvrin ont eux aussi été visiblement émus. Quant à Nikos, d’une voix empreinte de tendresse, il a pris la parole : "Je crois que beaucoup de gens, derrière leurs écrans, ont pleuré avec nous. Quand Léa s’est approchée de sa maman, on a tous senti quelque chose d’indescriptible. C’était plus qu’une chanson, c’était un lien d’amour."

Dans le public, le frère de Léa a pris la parole, ému et fier : "Elle a chanté avec son cœur. On la reconnaît, c’est elle, entière, simple et vraie." Le public s’est levé, offrant à la jeune académicienne une ovation longue et sincère. Marlène, encore secouée, a ensuite confié dans les coulisses : "Ce genre de moments, c’est pour ça qu’on fait ce métier. Parce qu’on assiste à des naissances d’artistes, à des vérités humaines qui dépassent la musique."
La soirée, pourtant rythmée par la compétition, a pris une tournure inattendue : celle d’une parenthèse d’émotion collective, où le temps s’est suspendu. Si Ema, Mehdi ou Théo ont dû ensuite affronter leur destin, une chose est sûre : la performance de Léa restera gravée comme l’un des plus beaux souvenirs de cette saison. Dans un univers où la perfection technique est souvent érigée en norme, cette jeune femme a rappelé que la beauté se niche dans la fragilité, dans la sincérité, dans ces larmes partagées entre une fille et sa mère.
Et ce soir-là, à la Star Academy, tout le monde – élèves, professeurs, spectateurs – a compris une chose essentielle : la musique, quand elle vient du cœur, touche l’âme.


































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