« Star Academy » : la vérité sur le salaire des candidats et les coulisses d’un générique qui fait débat
- Auriane Laurent

- il y a 3 heures
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Depuis son grand retour sur TF1, la « Star Academy » ne cesse de faire parler d’elle. Entre révélations sur la rémunération des candidats et polémiques autour du générique de l’émission, la célèbre école de chant continue d’alimenter les discussions aussi bien sur les plateaux télé que sur les réseaux sociaux.

Comme l’impose la législation française sur la téléréalité, chaque participant de la « Star Academy » touche un salaire pour sa présence dans le château de Dammarie-les-Lys. Peu importe qu’ils restent une semaine ou plusieurs mois : tous les candidats sont officiellement employés et signent un contrat avant le lancement du programme.
Selon les informations du Parisien, ces jeunes apprentis chanteurs, tous majeurs, perçoivent une rémunération équivalente au Smic, le salaire minimum en France. Une ancienne candidate de la saison 11, Clara, avait d’ailleurs brisé le mythe sur YouTube en août 2024, sur la chaîne Pile Media.
« Je vais pouvoir casser un mythe, expliquait-elle. Non, quand on passe sur TF1, on ne devient pas riche. Sur le principe, on n’a pas le droit de donner un chiffre exact, mais on est littéralement payés au Smic. On ne gagne pas des sommes astronomiques. »
En France, le Smic net horaire s’élève à 9,40 euros, soit environ 1426 euros par mois pour un emploi à temps plein. Ce montant peut sembler modeste pour des visages exposés à des millions de téléspectateurs, mais il s’agit d’une obligation légale : la téléréalité est considérée comme une activité professionnelle à part entière.

Autrement dit, les candidats ne participent pas bénévolement. Toutefois, la vraie récompense de cette aventure ne réside pas dans le salaire perçu, mais dans ce qu’ils peuvent bâtir après la sortie du château : carrière musicale, notoriété, contrats, collaborations… C’est là que tout commence vraiment.
Après deux semaines de compétition, la nouvelle saison de la « Star Academy » a déjà connu son premier choc. Samedi dernier, le public et les élèves ont assisté à l’élimination de Mehdi, battu par Ema, sauvée par ses camarades.
Dix-sept candidats avaient franchi les portes du château au lancement de l’émission. Pour eux, le rythme est intense : cours de chant, danse, mise en scène, répétitions, évaluations et primes hebdomadaires. Si l’expérience est formatrice, elle reste exigeante, physiquement et émotionnellement.
Mais malgré la fatigue et la pression, l’esprit de camaraderie continue d’animer cette promotion. Beaucoup y voient une véritable école de la vie, une parenthèse unique où la passion pour la musique prend le dessus sur tout le reste — y compris la question du salaire.
Mais un autre sujet, inattendu cette fois, a suscité les critiques des fans : le générique de la quotidienne. Dès sa première diffusion le 20 octobre, les téléspectateurs ont été nombreux à exprimer leur mécontentement.

Montage jugé « brouillon », transitions « qui font mal aux yeux », et surtout un oubli impardonnable : celui d’une candidate, Léane, 19 ans, originaire de Montpellier. TF1 avait alors évoqué un simple « problème technique » survenu lors du montage, avant de corriger l’erreur dès le lendemain.
Mais cette bourde n’était qu’un début. L’esthétique générale du générique n’a pas convaincu. Les portraits s’y enchaînaient de manière saccadée, donnant une impression d’amateurisme qui contrastait avec le prestige du programme.
Invité sur Europe 1, Jean-Louis Blot, président d’Endemol France et producteur de la « Star Academy », a reconnu que l’équipe allait « peut-être retravailler le générique » pour répondre aux critiques.
Promesse tenue : une semaine plus tard, le 26 octobre, TF1 dévoilait une nouvelle version du générique. Cette fois-ci, le ton se voulait plus sobre et épuré. On y voit simplement les candidats posant devant le château pour la photo de promotion, sans aucune inscription à l’écran.

Un choix esthétique assumé, mais qui ne fait pas l’unanimité. Si certains téléspectateurs ont salué le côté plus lisible, d’autres ont trouvé le résultat « trop simpliste » et manquant d’énergie.
Sur X (ancien Twitter), les avis se sont multipliés :
« C’est mieux que la première version, mais ça manque de dynamisme », écrit un internaute.« On dirait une vidéo d’école, pas le générique d’un show sur TF1 », ironise un autre.
La production, de son côté, se veut à l’écoute du public et n’exclut pas d’autres ajustements. Car la « Star Academy », plus qu’un programme télé, est devenue un véritable phénomène culturel où chaque détail — du salaire des élèves à la musique du générique — est scruté à la loupe.

Derrière les polémiques, une réalité demeure : la « Star Academy » reste une école d’excellence pour les jeunes artistes. Le salaire n’est qu’un symbole de reconnaissance légale, mais le vrai gain se trouve ailleurs : dans la visibilité, les rencontres et les opportunités à venir.
Pour beaucoup, l’émission n’est qu’un point de départ. Certains, comme Jenifer, Nolwenn Leroy ou Grégory Lemarchal, en sont la preuve éclatante : la « Star Academy » peut transformer un simple rêve en carrière durable.
Cette nouvelle génération le sait : au-delà du Smic et des critiques, ce qui compte vraiment, c’est de chanter, progresser et toucher le public. Car dans cette aventure, plus qu’une question d’argent, c’est la passion qui paie.


































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