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Thủ công giấy

But et passe décisive : Messi orchestre le triomphe de l’Inter Miami

  • Photo du rédacteur: Pierre Howard
    Pierre Howard
  • 18 sept.
  • 4 min de lecture

Lionel Messi a encore prouvé qu’il reste l’un des plus grands magiciens du football mondial. Dans la nuit du 17 septembre, l’Argentin a guidé Inter Miami vers une victoire éclatante 3-1 contre Seattle Sounders, dans un duel MLS à la fois attendu et chargé d’émotions. Quelques jours seulement après la déception vécue en finale de la Leagues Cup, les coéquipiers du numéro 10 ont montré un tout autre visage, déterminés à rétablir leur fierté et à rappeler qu’ils restent un candidat sérieux dans la ligue nord-américaine.


Ce match, disputé sous une atmosphère électrique au Chase Stadium de Miami, n’était pas un rendez-vous ordinaire. C’était une revanche, un test de caractère, et surtout une nouvelle occasion pour Messi d’écrire un chapitre supplémentaire dans sa riche carrière. Et comme souvent, il n’a pas déçu. Avec un but et une passe décisive, il a transformé ce qui aurait pu être une simple rencontre de saison régulière en un événement marquant, observé et commenté bien au-delà des frontières américaines.



Le 31 août dernier, Seattle Sounders avait infligé une lourde défaite 3-0 à Inter Miami lors de la finale de la Leagues Cup. Une claque, tant sur le plan du score que sur celui de l’orgueil. Les supporters du club floridien attendaient avec impatience le retour de ce duel, espérant voir leurs idoles réagir. L’occasion s’est présentée rapidement, et cette fois, le scénario a été tout autre.


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Dès le coup d’envoi, Inter Miami s’est installé avec confiance. Les mouvements étaient fluides, les automatismes plus nets, et surtout, Messi semblait inspiré. À la 12e minute, l’Argentin a servi Jordi Alba d’une merveille de passe extérieure du pied gauche. L’ancien latéral du FC Barcelone n’a pas tremblé et a ouvert le score avec sang-froid. Le stade a explosé, conscient qu’une soirée mémorable était en train de se dessiner.



Il y a des connexions qui ne vieillissent pas. Depuis leur époque commune au Barça, Messi et Alba ont cultivé une complicité rare, faite de regards, de déplacements et d’instants compris sans paroles. À Miami, cette alchimie perdure. Après avoir combiné pour le premier but, les deux amis ont inversé les rôles quelques minutes avant la pause. Cette fois, Alba a offert une passe parfaitement dosée à Messi, qui a conclu d’un geste simple mais efficace. Le 2-0 est tombé comme une évidence, confirmant que les deux champions européens restent une arme redoutable, même sur le sol américain.


Entre-temps, Messi avait déjà frôlé un autre moment de grâce. À la 28e minute, il avait tenté une frappe audacieuse, encore une fois de l’extérieur du pied gauche, mais le ballon a heurté le poteau. Le public a retenu son souffle, conscient qu’il venait d’assister à une tentative digne des plus beaux soirs européens.


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En début de seconde période, Miami a définitivement plié l’affaire. Sur un corner de Rodrigo De Paul, Ian Fray a surgi de la mêlée et a placé une tête imparable, portant le score à 3-0. À ce moment-là, il ne faisait plus de doute que les Floridiens étaient venus avec un état d’esprit totalement différent de celui affiché lors de la finale perdue. Plus disciplinés, plus agressifs, mais aussi plus inspirés, ils ont dominé une équipe de Seattle méconnaissable.

Les Sounders ont tout de même trouvé une petite consolation grâce à Obed Vargas. Le milieu mexicain a réduit l’écart à la 69e minute, marquant le jour même de la fête nationale de son pays. Un symbole personnel pour lui, mais qui n’a pas suffi à relancer véritablement son équipe.



Un détail n’est pas passé inaperçu : Inter Miami s’est présenté sans Luis Suárez, suspendu pour trois rencontres en raison de son comportement envers un membre du staff de Seattle lors de la fameuse finale de la Leagues Cup. L’absence du buteur uruguayen aurait pu représenter un handicap, mais la prestation collective des hommes de Gerardo Martino a prouvé le contraire. Avec Messi en chef d’orchestre, Alba en relais de confiance et De Paul en maître du milieu, l’équipe a trouvé les ressources nécessaires pour briller.


Messi a même eu l’opportunité de s’offrir un doublé. À la 76e minute, il a déclenché une frappe puissante, mais le gardien Stefan Frei, habitué aux grandes performances, a repoussé le ballon avec autorité. Qu’importe : le public n’a retenu que la magie déjà produite par la Pulga tout au long du match.


Ce match a également marqué les débuts d’un jeune joueur promis à un bel avenir : Mateo Silvetti. Recruté en provenance de Newell’s Old Boys, le club argentin où Messi a fait ses premiers pas, le milieu offensif a connu ses premières minutes avec Inter Miami. Une entrée symbolique qui rappelle à quel point l’influence du numéro 10 dépasse le cadre du terrain, reliant générations et cultures autour d’un même ballon.



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Avec cette victoire, Inter Miami ne s’est pas seulement vengé d’une finale perdue. Le club a aussi envoyé un message clair au reste de la MLS : malgré des hauts et des bas depuis l’arrivée de Messi, cette équipe a le potentiel pour viser les sommets. La régularité sera la clé, mais avec un tel leader, l’espoir est permis.



Prochain rendez-vous : DC United, attendu le 20 septembre. L’occasion pour Miami de confirmer son regain de forme. De leur côté, Seattle affrontera Austin FC le 21 septembre, avec la mission de se ressaisir rapidement pour ne pas sombrer dans le doute.


Au-delà du résultat, ce match illustre encore une fois l’impact phénoménal de Messi. En à peine plus d’un an, il a métamorphosé le visage d’Inter Miami. Chaque match avec lui devient un spectacle, chaque geste un souvenir. Son association avec Alba rappelle les plus belles heures du Barça, et son rôle de mentor auprès des jeunes, comme Silvetti, annonce déjà un héritage durable.


À 37 ans, l’Argentin continue d’inscrire son nom dans l’histoire du football. Que ce soit à Barcelone, à Paris ou aujourd’hui en Floride, son influence reste intacte. Et pour les supporters d’Inter Miami, chaque rencontre est une fête, chaque but une promesse, chaque victoire une preuve que le rêve américain est bel et bien en marche.



 
 
 

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