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Liverpool enchaîne et domine Everton dans un derby Merseyside plein de souffle

  • Photo du rédacteur: Pierre Howard
    Pierre Howard
  • 20 sept.
  • 4 min de lecture

(Bonzhoor) - Liverpool s’est imposé 2-1 face à Everton lors d’un derby Merseyside intense. Un cinquième succès consécutif qui confirme la forme éclatante des Reds et nourrit les rêves de titre. "On doit apprendre à mieux gérer nos temps faibles", a reconnu Arne Slot après la rencontre.


Anfield vibrait une fois encore, samedi 20 septembre, à l’occasion d’un nouveau derby de la Mersey. Dans une ambiance surchauffée, Liverpool a poursuivi sa marche en avant en battant Everton (2-1). Grâce à ce succès, les Reds signent leur cinquième victoire consécutive depuis le début de la saison de Premier League 2025-2026. Un départ canon que le club n’avait plus réalisé depuis plus d’une décennie et qui confirme la solidité du projet mené par Arne Slot, successeur de Jürgen Klopp.


Un début de match maîtrisé

Contrairement à plusieurs rencontres précédentes où Liverpool avait attendu les dernières minutes pour faire la différence, les coéquipiers de Virgil van Dijk ont choisi cette fois d’imposer leur rythme dès l’entame. Le pressing haut et les circuits rapides vers l’avant ont rapidement mis la défense des Toffees sous pression.



Dès la 12e minute, Mohamed Salah, omniprésent dans son rôle de meneur d’attaque, a trouvé Ryan Gravenberch d’une passe subtile. Le Néerlandais, parfaitement lancé, n’a pas hésité une seconde avant de frapper en première intention. Sa reprise sèche a surpris Jordan Pickford, battu malgré un plongeon désespéré. 1-0 pour Liverpool, et déjà un Anfield en fusion.


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Salah, inspirateur des offensives

Après ce premier but, les Reds n’ont pas levé le pied. Ils ont continué à pousser, emmenés par un Salah intenable. L’Égyptien, qui ne cesse de prouver qu’il reste le leader offensif de cette équipe, a failli doubler la mise quelques minutes plus tard. Sa tentative puissante de l’extérieur de la surface a frôlé la transversale, faisant trembler les tribunes.



Everton, de son côté, a semblé dépassé. Les hommes de David Moyes, pourtant invaincus jusque-là, ont eu du mal à se montrer dangereux. La seule étincelle de la première période est venue de Kiernan Dewsbury-Hall après une belle combinaison avec Jack Grealish, mais sa frappe n’a pas trouvé le cadre.


Gravenberch encore décisif

Cette frayeur n’a pas refroidi Liverpool. Au contraire, les Reds ont puni Everton dès l’action suivante. Gravenberch, déjà buteur, s’est mué en passeur. Sur une ouverture millimétrée, il a servi Hugo Ekitike, aligné en pointe. L’attaquant français, calme et précis, a ajusté Pickford d’un tir croisé à la 29e minute. 2-0, et un break logique tant la domination était nette.



Anfield savourait, mais un instant de relâchement a failli coûter cher juste avant la pause. Alisson Becker, mal inspiré, a raté une relance plein axe. Iliman Ndiaye a intercepté et centré pour Beto, qui a eu la balle du 2-1. Mais la reprise du Portugais a manqué le cadre. Un avertissement sans frais pour les locaux.


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Everton réduit l’écart

Le retour des vestiaires a vu un Liverpool moins serein. Les pertes de balle se sont multipliées et Everton a saisi l’occasion de revenir. À la 58e minute, Ndiaye a trouvé Idrissa Gana Gueye à l’entrée de la surface. Le milieu sénégalais a décoché une frappe précise qui est venue se loger dans le petit filet. Alisson, masqué, n’a rien pu faire. 2-1, et tout était relancé.



Ce but a changé la dynamique du match. Galvanisés, les Toffees ont commencé à presser plus haut, gênant la relance de Liverpool. Les Reds, eux, semblaient fébriles, parfois brouillons dans leurs transmissions.


Une fin de match sous tension

L’intensité a augmenté dans le dernier quart d’heure. Everton a jeté toutes ses forces dans la bataille. Jack Grealish, repositionné plus bas, s’est même illustré défensivement en sauvant un ballon sur sa ligne après une tête de Konaté à la 82e minute. Ce geste a maintenu l’espoir côté bleu.


Dans les tribunes, la tension était palpable. Chaque offensive adverse faisait frissonner Anfield. Pourtant, malgré la pression, Liverpool a tenu bon. Les entrées en jeu de joueurs frais ont permis de contenir les assauts.



Les dix dernières minutes ont été particulièrement difficiles, mais Everton a manqué de justesse dans le dernier geste. Ni Beto ni Ndiaye n’ont réussi à transformer leurs opportunités. Le coup de sifflet final a libéré les supporters des Reds, conscients d’avoir assisté à un succès précieux.


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Une victoire historique

Ce cinquième succès en autant de rencontres place Liverpool en tête du classement avec une avance déjà notable sur certains rivaux. C’est seulement la troisième fois dans l’histoire du club que les Reds remportent leurs cinq premiers matchs de championnat, après 1990 et 2019. À l’époque, ces séries s’étaient terminées par un titre. De bon augure pour cette saison ?



Arne Slot, interrogé après la rencontre, a reconnu que son équipe devait encore progresser : "On doit apprendre à mieux gérer nos temps faibles. Mais je préfère corriger ça en gagnant. Les joueurs montrent une grande force de caractère."


Pour Everton, cette défaite marque la fin d’une série de quatre matchs sans défaite. David Moyes a regretté le manque d’efficacité de ses attaquants : "On a eu des occasions pour revenir, mais il nous a manqué de la précision. Face à une équipe comme Liverpool, ça ne pardonne pas."


Un derby fidèle à sa réputation

Une fois encore, le derby de la Mersey a tenu toutes ses promesses : intensité, buts, occasions et émotions jusqu’au bout. Pour les supporters des Reds, battre Everton a une saveur particulière, et ce succès, le 18e lors des 29 dernières confrontations, renforce encore l’hégémonie locale de Liverpool.


Les deux clubs poursuivront leur route dans un championnat qui s’annonce disputé. Mais après cinq journées, une chose est claire : Liverpool avance à grands pas, avec la confiance et l’élan nécessaires pour rêver de grandeur.

 
 
 

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