François Berléand, floué de 450.000 euros par un “ami” : le récit d’une arnaque qui lui a coûté très cher
- Auriane Laurent

- il y a 12 heures
- 5 min de lecture
Ce samedi 25 octobre sur RTL, François Berléand s’est livré avec une sincérité désarmante sur l’un des épisodes les plus douloureux de sa vie : une escroquerie immobilière qui lui a fait perdre près d’un demi-million d’euros. Trompé par un ami qu’il croyait digne de confiance lors de la rénovation de sa ferme au Pays basque, le comédien raconte comment il s’est fait avoir à distance, images truquées à l’appui, et pourquoi la justice n’a rien pu faire pour lui.

Tout commence avec une vieille ferme achetée à bon prix dans le sud-ouest. Pour la rénover, François Berléand fait appel à un architecte recommandé par un ami proche.
“Ça, c’était une belle arnaque… Et évidemment par un copain”, confie-t-il amèrement, avant de qualifier cet ami de “sale mec”.
Pris par ses tournages, l’acteur ne peut suivre le chantier qu’à distance. Les photos qu’on lui envoie semblent prometteuses — murs flambant neufs, menuiseries élégantes, pierres apparentes parfaitement restaurées. Mais il découvrira plus tard que ces clichés ne montraient pas sa maison, mais un tout autre chantier, utilisé pour le berner.
Quand il revient sur place, le choc est brutal : les travaux sont incohérents, bâclés, absurdes.
“J’avais des dressings plus grands que la chambre. C’était n’importe quoi, ni fait ni à faire”, se désole-t-il.
Malgré les preuves, François Berléand se heurte à l’impuissance du système judiciaire.
“C’est pour ça qu’il y a tant d’escrocs qui courent les rues en France : la justice, malheureusement, n’a pas que ça à faire”, regrette-t-il, lucide mais résigné.


L’acteur s’était déjà confié sur ce cauchemar immobilier en 2023, dans la troisième saison de L’Agence. Contrairement aux autres invités venus chercher un bien d’exception, lui faisait appel à la famille Kretz pour se débarrasser d’une ruine devenue un fardeau.
“On m’avait promis des merveilles. Les entreprises se sont toutes écroulées les unes après les autres, chacune rejetant la faute sur l’autre. Puis une nouvelle société m’a assuré qu’elle s’occuperait de tout. C’était avant le confinement… et je les attends toujours”, racontait-il alors.
Les Kretz lui avaient proposé de revendre la ferme à une entreprise de bâtiment pour 450 000 euros. Une solution impossible à envisager pour le comédien :
“Pas question. J’ai un crédit de 585.000 euros à rembourser. J’en peux plus de payer pour une ruine ! On m’a escroqué ! Grâce à vous, j’ai enfin porté plainte. J’ai fait venir un huissier, et là j’ai pris conscience de l’ampleur du désastre.”
Rien n’aura permis de sauver la situation : 450.000 euros partis en fumée, des années de procédures inutiles, et un profond sentiment d’injustice.
“On m’a fait une proposition, je perdais de l’argent, mais tant pis. Au moins, j’étais débarrassé. J’ai préféré tourner la page”, confie-t-il avec philosophie.

À 73 ans, François Berléand choisit de rire plutôt que de ruminer. Malgré la mésaventure, il continue d’illuminer les planches parisiennes avec L’Expérience théâtrale, actuellement à l’affiche du théâtre de la Michodière.
L’acteur, connu pour son humour mordant et son franc-parler, ne cache pas la cicatrice laissée par cette trahison. Mais, fidèle à lui-même, il préfère transformer la douleur en dérision.
Car derrière son regard ironique et sa voix rocailleuse, il y a un homme qui a tout perdu dans une histoire d’amitié brisée — et qui, malgré tout, a choisi de continuer à avancer, léger, libre, et sans amertume. François Berléand, floué de 450.000 euros par un “ami” : le récit d’une arnaque qui lui a coûté très cher.
Ce samedi 25 octobre sur RTL, François Berléand s’est livré avec une sincérité désarmante sur l’un des épisodes les plus douloureux de sa vie : une escroquerie immobilière qui lui a fait perdre près d’un demi-million d’euros. Trompé par un ami qu’il croyait digne de confiance lors de la rénovation de sa ferme au Pays basque, le comédien raconte comment il s’est fit avoir à distance, images truquées à l’appui, et pourquoi la justice n’a rien pu faire pour lui.

Tout commence avec une vieille ferme achetée à bon prix dans le sud-ouest. Pour la rénover, François Berléand fait appel à un architecte recommandé par un ami proche.
“Ça, c’était une belle arnaque… Et évidemment par un copain”, confie-t-il amèrement, avant de qualifier cet ami de “sale mec”.
Pris par ses tournages, l’acteur ne peut suivre le chantier qu’à distance. Les photos qu’on lui envoie semblent prometteuses — murs flambant neufs, menuiseries élégantes, pierres apparentes parfaitement restaurées. Mais il découvrira plus tard que ces clichés ne montraient pas sa maison, mais un tout autre chantier, utilisé pour le berner.
Quand il revient sur place, le choc est brutal : les travaux sont incohérents, bâclés, absurdes.
“J’avais des dressings plus grands que la chambre. C’était n’importe quoi, ni fait ni à faire”, se désole-t-il.
Malgré les preuves, François Berléand se heurte à l’impuissance du système judiciaire.

“C’est pour ça qu’il y a tant d’escrocs qui courent les rues en France : la justice, malheureusement, n’a pas que ça à faire”, regrette-t-il, lucide mais résigné.
L’acteur s’était déjà confié sur ce cauchemar immobilier en 2023, dans la troisième saison de L’Agence. Contrairement aux autres invités venus chercher un bien d’exception, lui faisait appel à la famille Kretz pour se débarrasser d’une ruine devenue un fardeau.
“On m’avait promis des merveilles. Les entreprises se sont toutes écroulées les unes après les autres, chacune rejetant la faute sur l’autre. Puis une nouvelle société m’a assuré qu’elle s’occuperait de tout. C’était avant le confinement… et je les attends toujours”, racontait-il alors.
Les Kretz lui avaient proposé de revendre la ferme à une entreprise de bâtiment pour 450 000 euros. Une solution impossible à envisager pour le comédien :
“Pas question. J’ai un crédit de 585.000 euros à rembourser. J’en peux plus de payer pour une ruine ! On m’a escroqué ! Grâce à vous, j’ai enfin porté plainte. J’ai fait venir un huissier, et là j’ai pris conscience de l’ampleur du désastre.”
Rien n’aura permis de sauver la situation : 450.000 euros partis en fumée, des années de procédures inutiles, et un profond sentiment d’injustice.
“On m’a fait une proposition, je perdais de l’argent, mais tant pis. Au moins, j’étais débarrassé. J’ai préféré tourner la page”, confie-t-il avec philosophie.

À 73 ans, François Berléand choisit de rire plutôt que de ruminer. Malgré la mésaventure, il continue d’illuminer les planches parisiennes avec L’Expérience théâtrale, actuellement à l’affiche du théâtre de la Michodière.
L’acteur, connu pour son humour mordant et son franc-parler, ne cache pas la cicatrice laissée par cette trahison. Mais, fidèle à lui-même, il préfère transformer la douleur en dérision.
Car derrière son regard ironique et sa voix rocailleuse, il y a un homme qui a tout perdu dans une histoire d’amitié brisée — et qui, malgré tout, a choisi de continuer à avancer, léger, libre, et sans amertume.


































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