top of page
Thủ công giấy

Gare au loup : la peluche du loup “mal aimé”, phénomène mondial grâce à la publicité Intermarché, n’arrivera en magasin qu’en 2026

  • Photo du rédacteur: Auriane Laurent
    Auriane Laurent
  • il y a 3 jours
  • 3 min de lecture

Il faudra faire preuve d’un peu de patience avant de pouvoir serrer contre soi le loup le plus attendrissant de cette fin d’année. Véritable star des réseaux sociaux depuis la diffusion de la publicité de Noël d’Intermarché, le célèbre loup “mal aimé” ne sera pas commercialisé avant 2026. L’annonce a été faite le 15 décembre par Thierry Cotillard, président du Groupement Mousquetaires / Intermarché, alors que l’engouement autour du personnage dépasse toutes les attentes du groupe.


Depuis sa mise en ligne, le spot publicitaire a provoqué une vague d’émotion rarement observée pour une campagne de grande distribution. Réalisée par le studio d’animation français Illogic Studios, la publicité raconte l’histoire d’un loup rejeté par les autres animaux, effrayés par sa simple présence. Solitaire et incompris, il décide pourtant de changer le regard porté sur lui en se mettant à cuisiner des légumes. Peu à peu, à force de patience et de bienveillance, il parvient à se faire accepter, jusqu’à partager un repas de fête végétarien avec ceux qui le craignaient autrefois.



ree

Une histoire simple, presque enfantine, mais portée par un message universel sur la tolérance, l’acceptation de la différence et la possibilité de changer le regard de l’autre. Le tout est sublimé par la chanson "Le Mal-aimé" de Claude François, qui accompagne le parcours du loup et renforce l’émotion du récit. Selon le porte-parole d’Illogic Studios, les écoutes du titre ont été multipliées par quatre depuis le lancement de la campagne, preuve de l’impact culturel inattendu de cette publicité.



Interrogé dans le journal de 20 heures de France 2, Thierry Cotillard n’a pas caché sa surprise face à l’ampleur du phénomène. "On savait que c’était bon, mais de là à faire le tour du monde…", a-t-il confié avec enthousiasme. Selon lui, la vidéo pourrait atteindre "un milliard de vues en une semaine", un chiffre vertigineux qui témoigne d’une véritable "Loup mania". Très rapidement, les internautes ont exprimé un désir massif de produits dérivés, et plus particulièrement d’une peluche à l’effigie du loup, devenue l’objet de toutes les convoitises à l’approche des fêtes.


Mais cet engouement a pris le groupe de court. Contrairement à ce que beaucoup espéraient, la peluche officielle ne sera pas disponible pour Noël. "On va pouvoir en produire une centaine d’ici la fin de l’année", a précisé Thierry Cotillard. Ces premières peluches ne seront toutefois pas destinées à la vente, mais offertes à des associations œuvrant pour les enfants, dans un esprit de solidarité cohérent avec le message de la campagne.



Pour le grand public, il faudra attendre encore un peu. Le patron d’Intermarché donne rendez-vous en 2026, avec la promesse que la peluche sera disponible "au pied du sapin" l’année prochaine. Un délai assumé, motivé par un choix stratégique et éthique fort : celui d’une fabrication locale. "Il y aura bien cette petite peluche made in France ou de fabrication européenne", a-t-il assuré, évoquant une véritable "victoire Cocorico". Le groupe a en effet décidé de ne pas recourir à une production en Chine afin de rester fidèle à l’esprit de la campagne et à ses valeurs.


ree

Ce choix responsable a toutefois une conséquence directe : des délais de production plus longs, incompatibles avec l’urgence des fêtes de fin d’année. Une situation qui a ouvert la porte à un autre phénomène, beaucoup plus inquiétant : la prolifération de contrefaçons. Face à l’impatience du public, de nombreux sites frauduleux ont commencé à proposer de fausses peluches du loup, surfant sur l’émotion suscitée par la publicité.



Intermarché a ainsi lancé une alerte officielle dès le week-end précédent l’annonce. "Attention, soyez prudents, il y aura bien évidemment des arnaques, voire de la fraude. Intermarché ne va pas le commercialiser sur cette fin d’année", a martelé Thierry Cotillard. L’enseigne a notamment signalé aux autorités compétentes le site le-mal-aime.fr, qui proposait une peluche à 14,90 euros, avec une livraison promise avant les fêtes, tout en utilisant le logo de la marque sans autorisation.


Cette mise en garde vise à protéger les consommateurs, mais aussi à préserver l’image d’un personnage devenu en quelques jours un symbole fort. Car au-delà de l’objet, le loup “mal aimé” incarne désormais bien plus qu’une simple mascotte publicitaire. Il est le reflet d’une société en quête de récits positifs, de douceur et de sens, surtout à l’approche de Noël.



En choisissant de retarder la commercialisation pour privilégier une production locale et responsable, Intermarché fait le pari de la cohérence plutôt que de la précipitation. Un choix qui pourrait bien renforcer encore davantage l’attachement du public à ce loup pas comme les autres. Et en attendant 2026, le “mal aimé” continue de conquérir les cœurs, sans peluche officielle, mais avec une histoire qui, elle, a déjà trouvé sa place dans l’imaginaire collectif.

 
 
 

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note
bottom of page